mardi 19 juin 2012

La marque du démon (Kara Gillian#1) par Diana Rowland


Titre : La marque du démon
Série : Kara Gillian # 1
Auteur : Diana Rowland
Editions : Milady
Note : 3.9/5

Son métier : flic. Son hobby : invoquer des démons.Kara espérait utiliser ses pouvoirs pour arrêter un tueur en série. Mais son invocation n’a pas eu l’effet escompté : Rhyzkahl, un seigneur démon à la beauté surnaturelle, est apparu dans sa cave. La jeune femme est partagée entre la peur et le désir que cet être éveille en elle. Peut-elle lui demander son aide pour arrêter un meurtrier qui a déjà pris la vie et l’âme de treize personnes ? Kara est la seule à pouvoir résoudre cette énigme, mais avec Rhyzkahl qui hante ses rêves et un charmant agent du FBI qui surveille ses moindres faits et gestes, elle risque d’être complètement dépassée...

Mon avis :
Après le cuisant Maeve Regan que j'ai chronique le mois dernière, ça ne me disait rien de lire de nouveau un Milady. Je me suis laissée convaincre par certaines connaissances qui me vantaient les mérites de Kara.
Est-ce que je peux dire que j'ai aimé cette lecture? Oui et non!
Est-ce que l'héroïne m'a accrochée? Oui!
Est-ce le monde de Kara m'a accroché? Certes! Certes!
Est-ce que les personnages qui gravitent autour de Kara m'ont accroché? Oui et non!
Les explications...
L'histoire débute à l'instant où Kara va enfin être reconnue maîtresse de son don d'invocatrice de démons. Malheureusement pour elle, il y a plus urgent que de prouver sa maîtrise parfaite de son don : trouver le sérial killer qui recommence sa boucherie après des années de silence.
J'avoue qu'au départ, j'ai un peu grimacer. Ben vui! J'adore Kate Daniels, et je retrouvais des traits communs à cette série. Maintenant c'est normal donc je ne vais pas m'étaler sur ce point.
Kara est un personne qui m'a plu dès le premier chapitre: sa solitude a fait écho à la mienne. L'obsession de maîtriser cette chose pour laquelle on est doué qui créé une différence avec l'extérieur: ça ne me parle plus, c'est moi!
Kara, c'est la femme que je suis avec des doutes atroces sous un vernis d'assurance bancale. C'est la timidité cachée sous une forte gueule qui s'écroule au moindre coup de vent trop fort. C'est la jeune fille sauvée par un art pour lequel nous donnons tout et qui nous définit. Jusqu'à la moitié du bouquin, j'ai appris à connaître Kara.
C'était très plaisant.
Je dois quand même appuyer un point négatif qui a failli me faire lâcher le livre dans cette première partie.
Dans cette partie, nous rencontrons un démon que Kara a eu le malheur d'invoquer sans trop comprendre comment ni pourquoi. Ce démon est beau comme un ange, mais notre héroïne n'oublie pas qui il est pour autant. La peur qu'elle ressent la ramène sur le droit chemin de toute manière. Jusque là que du positif, me direz-vous! En effet....
POURTANT, je n'ai pas compris l'utilité de la scène qui a suivi les refus de la jeune femme. Le démon veut la posséder, ok! Je suis au début du livre, je comprends pas cet intérêt, mais c'est pas grave, c'est le début. Sous mon sourire, la dame se refuse longuement. Oui, elle est seule, mais c'est un démon quoi!
Ouaiiiis! Moi, heureuse! Ca change...
Sous mon regard d'assassin, la dame et le démon copulent finalement... Oui, elle est seule, mais elle est seule quoi!
WTF?! Pour moi, cette scène était mal venue, atroce parce que je m'attendais à un livre, ENFIN, hors norme dans toutes les publications de c*l et de sang chez Milady. C'est exagéré, me direz-vous! En effet, mais après tous les livres que Milady publient qui reprennent ces thèmes, j'attends d'un livre une bouffée d'air frais. Il n'y a pas besoin de c*l et de sang à chaque page pour faire un bon livre! Kate Daniels, la saga Mercy Thompson, le prouvent bien assez facilement!
Bref!
Je reprends.
Passée cette scène fort court (heureusement), j'ai mis un petit temps avant de revenir dans l'histoire. Arrivée à la moitié du bouquin, je me demandais si l'auteur n'allait pas résoudre les problèmes d'un coup de cuillère à pots style: tout s'explique dans un long monologue avec une scène de bataille clichée à crever.
Que cette auteur soit louée, ce ne fut pas le cas.
La seconde partie du roman fut un plaisir immense et indescriptible. Tout comme le tome 4 de David Wellington, je me suis retrouvée à suivre l'héroïne dans ses doutes et ses questions. Je pensais tenir le tueur, tout comme elle.
BEN NAAAAN
Ce ne fut pas le cas. Je ne tenais pas le bon coupable.
J'ai éclaté de rire en découvrant le vrai malade mentale. C'était bien jouer. C'était jouissif! Oui! Oui! Jouissif!
Les personnages secondaires... Il n'y en a pas tant que ça en fait.
Il y a la tante qui me paraissait louche dès le départ. Je pourrais reprocher à l'auteur d'avoir modifiée le caractère de la dame en cours de route, mais c'est tellement bien fait, que je vais laisser ça en suspens.
Il y a le flic, Ryan, sarcastique, mystérieux, un brin schizophrène(un jour, il est aimable, le lendemain imbuvable) même si ça dure pas longtemps (ouf!), super admirateur de l'art de Kara (que de son art?! Mouais, on va le croire). Un flic normal qui a du potentiel dans l'avenir.
Il y a le démon super schizophrène (il bat Ryan sur ce coup-là), mais c'est un démon donc bon. J'ai beaucoup aimé la vision du monde démoniaque. Ok! La représentation éloignée de l'Eglise, c'est déjà fait, mais l'auteur tourne ça d'une façon très intéressante.
J'ai hâte d'en savoir plus. La fin est digne de l'attente, elle vaut son pesant d'or, elle a valu l'ouverture de mon portefeuille pour les 2 tomes suivants! C'est pour vous dire comme j'ai été emballée par ce roman.
Ce n'est pas un coup de coeur comme l'est Kate Daniels et Vampire Story, mais cette série vaut le coup d'oeil, voir sa lecture complètement. J'espère que le tome 2 confirmera mon avis.
Concernant le 3.9/5, je ne pouvais pas mettre 4 ni 5. Parce que j'ai été déçu (personne ne pourra comprendre, je le sais) par la fameuse scène de rencontre avec le démon. Le roman n'avait pas besoin de ça, même si l'histoire explique correctement le pourquoi du comment.
Moi, je n'ai pas pu, ça m'a mise de mauvaise humeur.

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