Titre: Beautiful BastardAvis de Lili
Auteur: Christina Lauren
Edition: Hugo et Compagnie
Résumé:
Un boss perfectionniste.
Une collaboratrice ambitieuse.
Un duel amoureux et torride dans l'univers de l'entreprise.
Brillante et déterminée, Chloé, sur le ponit d'obtenir son MBA, n’a qu’un seul problème : son boss, Bennett. Trentenaire séduisant, arrogant et égocentrique, il est aussi odieux que magnétique. Un Beau Salaud.
Après plusieurs années passées en France, Bennett revient à Chicago pour occuper un poste important au sein de l' entreprise familiale - un grand groupe de communication. Comment imaginer que sa collaboratrice, Chloé, serait cette ravissante et exaspérante créature de 26 ans, au charme certain et à l'esprit affûté, qui n'entend rien pas sacrifier de sa carrière?
Si Bennett et Chloé se détestent, leur attirance mutuelle, inexorable et obsédante, les conduit à tester leurs propres limites et à enfreindre, une à une, toutes les règles qu'ils s'étaient jusque-là imposées. A une seule fin : se posséder. Au bureu, dans l'ascenseur, dans un parking. Partout ...
Arrivés à un point de non-retour, fous de désir, Bennett et Chloé parviendront-ils à mettre leur ego de côté pour décider enfin de ce qu'ils acceptent de perdre ou de gagner ?
Après avoir lu "Libère-moi" de Roni Loren, j'ai eu envie de me lancer dans d'autres lectures du genre. Je me suis donc procurée Beautiful Bastard et un autre livre que je chroniquerai peut-être plus tard.
J'avoue que j'ai acheté le livre en voyant quelques chroniques et messages de contacts Facebook. Sans cela, je ne me serais jamais penchée sur ce bouquin. L'équation "beau gosse, riche et intelligent + fille dévergondée (ou naïve à souhait, c'est au choix) + plans culs gratuits en faisant passer ça pour du SM", ce n'est pas mon trip.
Par conséquent, j'attends beaucoup de l'histoire sous-jacente.
Extrait
Beautiful Bastard est, absolument, sans consistance.
Les personnages ne vivent pas d'évolution intéressante si ce n'est la découverte de l'amour. D'ailleurs, si durant une centaine de pages, ils sont sympathiques, ils deviennent vite saoulant à s'envoyer des piques, à s'éviter, à se tourner autour 'je t'aime moi non plus' .... Le cliché de la romance vous salue bien bas!
Ils sont saoulant parce que j'ai eu l'impression que sans cette attirance physique, le livre n'existerait pas. Ils sont saoulant parce qu'ils ne peuvent pas s'empêcher de penser grossièrement. Le langage parlé, je veux bien, mais pour deux personnages au rôle professionnel aussi élevé, j'ai trouvé le niveau de langage bien bas. Beaucoup trop de "putain" pour moi! Désolée d'être un peu tatillon.
Honnêtement, la grossièreté n'est pas aussi poussée que dans "80 nuances de Jaune" (que j'ai arrêté au bout de cinquante pages tant on creusait le sol) mais on s'en rapproche dangereusement, par moments.
Extraits
"- Vous avez de la chance d’avoir une grosse bite pour compenser tout ce qui sort de votre bouche."
"N'est-ce pas ? Je considère cet argument. Peut-être veut-il apprendre à mieux la connaître ? Putain, même moi j'étais un peu intrigué avant de la rencontrer. Mais ça n'a pas duré longtemps. J'ai vite cerné le personnage, qui est le plus insupportable que la terre ait jamais porté. Manque de bol, elle est aussi mon meilleur plan cul. Putain, ce type n'a pas intérêt d'aller aussi loin que ça. "
A croire qu'écrire un livre érotique /SM ne peut se faire sans passer par la case vulgarité.
Extrait
"Sa main remonte dans mes cheveux et replace une mèche qui s'est échappée de ma queue de cheval.
-J'ai entendu dire que Grace Kelly avait une bouche de suceuse, elle aussi.
-Tu l'aimes, ma bouche de suceuse.
-C'est vrai. Je l'aime surtout quand elle est pleine, réplique-t-il d'un air anodin.
-Tu sais, si tu la fermais de temps en temps, tu serais parfait, putain.
-Je serais déchireur de culottes silencieux, ce serait encore pire qu'un patron colérique déchireur de culottes."
PS: j'ai un peu de mal à voir l'érotisme dans ce genre de scène.
En parlant de ce point, les scènes de sexe sont, certes, plaisantes au début mais donnent vite envie de soupirer. Toujours le même schéma: arranger la culotte ou le chemisier, tirer les cheveux (ça non plus, ce n'est pas propre au SM, merci!) et orgasmes en veux-tu en voilà (faudrait que je me renseigne pour savoir si c'est humainement possible autant d'orgasmes en si peu de temps!? *question du jour*). Et quand on n'a pas ce schéma, on a des scènes totalement invraisemblable. L'extrait est un peu long mais en résumé: notre héroïne se masturbe subitement devant son patron au téléphone parce que... comment résister à un regard sexy comme le sien?
....
Ne parlons même pas du patron qui collectionne les culottes arrachées de son employée préférée.
En résumé, ce livre m'a juste fait l'effet Fifty... Oui, l'envie de lancer mon livre par la fenêtre direction la chaussée devant chez moi. Moins violemment mais tout de même.
On va encore me dire que je ne suis pas romantique, fleur bleue ou que je n'ai pas de cœur.
J'assume!
J'ai ce livre dans ma PAL, et il me tarde de le lire même si on avis m'a refroidi un peu. en somme, un bon livre pour décompresser :)
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