Entwined de Heather Dixon

Titre : Entwined
Auteur : Heather Dixon
Editeur : Greenwillow Books
Lecture VO
Note : 7,5/10

Azalea is trapped. Just when she should feel that everything is before her . . . beautiful gowns, dashing suitors, balls filled with dancing . . . it's taken away. All of it.

The Keeper understands. He's trapped, too, held for centuries within the walls of the palace. And so he extends an invitation.

Every night, Azalea and her eleven sisters may step through the enchanted passage in their room to dance in his silver forest.

But there is a cost.

The Keeper likes to keep things.

Azalea may not realize how tangled she is in his web until it is too late.

 Mon avis (plutôt long) :

J'ai été attirée par le résumé et la couverture de ce livre mais je suis un peu déçue.

Le début est assez difficile, peu attractif. On se retrouve dans un château, lors d'un bal et guidés par Azalea, la plus âgée de toutes les princesses. Il y en a 12, si je me souviens bien. Leur mère est mourante, le Roi (qu'elles appellent ainsi, ce qui prête à confusion puisqu'on ne comprend pas trop le lien de parenté entre elles et le Roi) est absent. Azalea fait preuve d'égoïsme et de naïveté, de superficialité. Ce qui fais que je me suis même arrêtée à la fin du sixième et je n'avais pas franchement envie de le continuer. Mais je me suis dit : "laisse-lui une seconde chance". Et je ne le regrette que moyennement.

Le roman est plus ou moins divisé en quatre parties :

     La normalité : Ce sont les premiers chapitres. Je doute d'avoir à plus m'étaler dessus.

     La féerie : Les filles viennent de perdre leur mère mais ne changent pas. On songerait qu'elles subissent la période de deuil imposée dignement mais non. Elles font tout le contraire. Elles ne respectent pas le deuil et se montrent vraiment détestables, égoïstes. Des petites princesses typiques quoi. Azalea tente de prendre le dessus mais elle n'est pas mieux. Toutefois, la découverte du passage secret amène la féerie et on se laisse prendre dedans rapidement. C'est beau, un peu cliché mais ça fait vraiment conte de fées et on se demande quand ça va devenir noir et risqué. Il faut bien ça, non ? Et puis, le style de l'auteur semble se fluidifier et on se laisse aisément emporter par la magie dispensé par le Gardien. Comme les petites princesses, on se fait prendre dans la toile du Gardien. Surprise, surprise.

    Le cauchemar : Enfin il arrive. C'est brutal, pour le moins inattendu. Ca vient pour un petit rien qui prend rapidement des proportions énormes. Azalea et ses soeurs n'ont d'autre choix que de chercher à réparer leur bêtise. Et là, on voit à quel point elles sont insouciantes et combien Azalea est naïve et se laisse entraîner par ses plus jeunes soeurs. Au lieu de chercher à réparer les dégâts, elles s'amusent et laissent les choses empirer jusqu'au point de non-retour. Et seulement alors, Azalea comprend qu'il serait temps d'agir. Et elle n'est pas franchement futée. L'atmosphère noire et le compte à rebours pallie à cela mais tout de même...

    Le conte de fées : Ce roman aurait presque pu commencer par "il était une fois", surtout au vu de la fin. Le prince sur son cheval blanc et tout le tralala sont presque équivalents à la fin du roman. La situation explose et pouf! Très vite tout est réglé et c'est "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants". Cliché et prévisible.

J'ai beau sonner négative, j'ai aimé la lecture. Le Roi qui est un personnage antipathique au début devient attachant, Mr Bradford est charmant, attractif à souhait, le Gardien est mystifiant (je doute que ça existe mais le sens est clair)... Seules les princesses ont eu le don de me courir sur les nerfs. Leur intérêt ne va que vers la danse et elles-mêmes. L'intrigue met un moment à démarrer et c'est tant mieux parce qu'elle en serait devenue pesante, sinon. Le happy ending était trop prévisible pour que je ne sache pas à quoi m'attendre. Toutefois, le roman n'en perd pas sa magie et ça a été un bon moment de détente malgré le début chaotique.