mercredi 28 décembre 2011

Entropia (Autre-Monde #4) de Maxime Chattam


Titre : Entropia
Série : Autre-Monde #4
Auteur : Maxime Chattam
Editeur : Albin Michel
Note : 4/5

Une muraille opaque de brouillard et ses cohortes de monstres avancent inexorablement vers Eden.
La Grande Tempête qui a balayé l'Amérique reviendrait-elle détruire la nouvelle civilisation que les Pans, les enfants étrangement épargnés par le cataclysme, tentent de créer ? Sauront-ils déjouer les complots du Buveur d'Innocence ?
L'Alliance des Trois pourra-t-elle s'opposer à la menace d'Entropia, royaume du chaos et de la mort ?
Mon avis :
Je n'en reviens pas de ce que je vais dire mais c'est tout de même une petite déception que cette suite. Ce roman n'a pas eu le même effet sur moi que les trois précédents. J'ai trouvé quelques longueurs et c'est franchement dommage. Je ne vous dis pas comme c'est dur pour moi de souligner des points noirs aussi petits soient-ils dans l'un des romans de mon auteur préféré entre tous... Je suis à l'agonie, là ! Mais bon, quand il faut y aller...
Certains faits m'ont parus un peu gros dans le sens "très, très prévisibles". Je me suis habituée au style vraiment bon de Maxime Chattam mais cette passerelle vers le second cycle... Je l'ai trouvée moins bon que les autres. Peut-être parce que, justement, c'est une passerelle et qu'il ne se passe jamais beaucoup de choses sur une passerelle...
Au demeurant, les autres étaient pleins d'action et de surprises mais ici, toute l'histoire autour d'Entropia arrive assez tard et les petits os à ronger jetés dès le prologue s'épuisent vite, le voyage traine pour trop peu de choses et les relations interpersonnages ne m'ont pas donné l'impression d'avoir évolué beaucoup malgré la guerre.
J'ai trouvé à Matt un petit complexe du "c'est encore sur ma pomme que ça tombe !". Ce type est une victime sur pattes armée d'une épée et avec la volonté de s'enfoncer plus loin dans les ennuis. C'était presque drôle. Surtout que personne ne le remet en doute quand il dit que c'est après lui qu'on en a.
J'ai failli piquer une crise sur la fin à cause de la répétition du concept d'entropie. Je suis peut-être excessive mais j'ai vraiment juré au bout d'un moment. Par chance, ça survient sur la fin donc ça ne m'a pas empêchée d'apprécier le reste. Et puis, bon, il était deux heures du matin, j'étais peut-être un peu fatiguée... but still.
La relation Matt/Ambre m'a fait penser à une drôle de blague dans un certain chapitre. Sincèrement, au moment des révélations d'Ambre, j'ai eu un fou rire. Bon, évidemment, ce n'est pas une blague et c'est logique quand on y réfléchit mais sur le coup... gosh! Je n'ai pu que rire tellement c'était... je ne sais pas comment l'expliquer... Quand j'ai lu la confession d'Ambre, j'ai eu un temps d'arrêt avant de mettre à rire.
La seconde intrigue parallèle avec Zélie et Maylis relance l'intérêt qui est assez dissipé au début malgré l'intervention des Tourmenteurs qui foutent la frousse, certes. L'intrigue politique entrelacée à une intrigue plus... normale, faute d'un autre mot, donne un bon effet. J'ai vraiment apprécié ce point puisque ça permet de suivre tous les plans importants de l'histoire et de se dire "ils sont dans la m*rde !" à la fin.
Pour terminer, le Big Bad Boy du roman a un nom à pleurer de rire. Au départ, ma seule question était : mais comment on prononce ce truc ? J'avais beau essayer (je ne vous dis pas comment je me suis sentie stupide) mais rien n'y faisait. Ensuite, quand j'ai ouvert mon navigateur, j'ai compris. Je n'en dirai pas plus, les lecteurs comprendront !
En tout cas, si ce roman se retrouve un peu lourd et long par moments, il n'en reste pas moins qu'il donne envie d'en savoir plus sur Entropia et donne des pistes sur l'avenir de certains personnages. Le style est toujours addictif et il nous entraîne plus loin dans ce monde après Tempête. Sur tout un pont, il n'y avait que peu de planches branlantes et c'est d'autant mieux. Malgré les quelques petits points noirs, je l'ai lu d'une traite donc c'est dire qu'il reste très bon, digne de Chattam.

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