dimanche 15 janvier 2012

[Interview #10] Sklaerenn Baron

L'interview du mois, qu'est-ce que c'est ?
 Hé bien, c'est une interview de jeunes auteurs par mois. Il y en aura parfois une, parfois deux. Peut-être plus. Et c'est là pour vous faire découvrir les écrivains français qui tentent de percer. Parce que les français aussi sont bons !

     Eh oui, me revoilà pour une dizième interview ! Ce mois-ci sera le mois de Sklaerenn Baron, auteur de la série Ryan Blake. Elle nous dévoile tout grâce à mes cinq petites questions... Enjoy !
 
 
Pour bien commencer, une petite présentation ?

Bonjour, je m’appelle Sklaerenn Baron et je suis l’auteur d’une demi-douzaine de livres, sans compter les manuscrits qui traînent dans mes tiroirs. ^^ J’espère devenir un jour écrivain à temps plein, parce qu’à mes yeux, c’est le plus beau métier du monde. Il faut dire que c’est quelque chose qui me poursuit depuis que je suis toute petite, un rêve d’enfant, donc on peut affirmer que je suis déjà écrivain, dans l’âme. :)
De mon enfance, j’ai également gardé le goût de la lecture, ayant grandi dans une maison où les livres étaient entassés partout, et j’ai lu tout ce sur quoi j’ai pu mettre la main. J’aime particulièrement les récits qui me font voyager et m’entraînent ailleurs, dans d’autres vies, d’autres univers. Cela va des livres de Jules Verne aux auteurs de bit-lit d’aujourd’hui (et pas que des Américains ! ^^), en passant par « Le Nom de la Rose », « Le Seigneur des Anneaux » et j’en passe ! J’avoue que toutes ces lectures m’ont influencée, de même que des auteurs tels que Didier Van Cauwelaert, Nicholas Sparks, Nicholas Evans, mais aussi Jeff Mariotte, Nancy Holder (ces deux derniers ont écrit pas mal de livres tirés des séries « Buffy contre les vampires » et « Angel »… mais ils sont très loin de n’avoir fait que ça !). et tant d’autres… tout ça sans parler des grands noms de la littérature vampirique.
J’ai besoin d’être totalement emportée par une histoire, de pouvoir m’identifier complètement à des personnages, d’adhérer à leur mode de pensée. J’aime les livres qui n’ont pas nécessairement d’autres prétentions que de divertir, de ravir ou d’émouvoir. Je suis d’ailleurs moi-même un auteur d’émotions et de sentiments, puisque je suis plus romantique qu’intellectuelle, c’est certain. Mais j’ai aussi un penchant pour le bizarre, le décalé, l’étrange, d’où mon intérêt pour les films de Tim Burton ou les histoires d’Edgar Allan Poe. J’apprécie également les récits d’aventure.
D’ailleurs, j’aime les voyages et je voyagerais tout le temps si j’en avais le temps et l’argent. En particulier, j’adore le Canada, et tout spécialement le Québec, où j’ai des amis très chers. Pour le reste, je me passionne pour les miniatures (les maisons de poupée, plus précisément), j’aime toujours les jeux de mon enfance et grimper dans les arbres, la lecture de bons bouquins, les bons films, la bonne musique, avec une nette préférence pour ce qui est rock (pop-rock, rock pur, rock progressif, rock metal, etc…), mes groupes favoris étant Thirty Seconds To Mars et Kamelot, mais j’écoute également beaucoup les Doors et Muse. J’aime aussi les beaux tableaux, la voile, la photographie, les feux de cheminée (surtout en hiver), le chocolat, les fêtes de fin d’année et spécialement Noël (les lumières, le sapin, la crèche, l’ambiance, les odeurs... Et depuis que j’ai des enfants, c’est encore plus important à mes yeux !), les cerfs-volants, les gens qui ont de l’humour, la bonne chère, le champagne, la belle vie ! Et enfin rêver, parce que sans rêve, on n’avance pas… Tout ça sans oublier ma petite famille et mes chats, passer du temps en amoureux avec mon homme... et bien sûr, écrire. :)
Ecrire est pour moi autant une nécessité naturelle, quelque chose de vital comme respirer, qu’un choix de vie. Je ne peux passer une journée sans écrire. Si je n’écris pas chaque jour, je suis en manque. Je deviens dingue ! J’écris tout le temps ou tout du moins, je suis toujours en train d’écrire dans ma tête, de préparer la prochaine page, le prochain chapitre… Je prends des notes sans arrêt, sur des petits bouts de papier, dès qu’une idée me traverse l’esprit. C’est ce qui m’a poussée, passé la trentaine, à un moment où je n’avais plus de métier intéressant et où les perspectives d’avenir semblaient bouchées, à vouloir réaliser ce rêve qui me tenait aux tripes depuis toujours et à me lancer à la recherche d’un éditeur. Un pari dingue, je l’avoue, puisqu’on ne cesse de dire qu’il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus, mais j’en avais assez de rêver ma vie… et je me suis dit qu’il était grand temps d’essayer de vivre mes rêves. J’avais passé suffisamment de temps à rêver et je devais concrétiser tout ça. Il fallait que je le fasse, c’était plus fort que moi.
Je suis l’auteur d’un premier roman vampirique « La Stratégie des Ténèbres » (tome 1 de la série « Ryan Blake », qui sortira début 2012 aux éditions Nergäl) dont le héros est un vampire hors du commun. Il faut dire que je suis passionnée depuis toujours par le fantastique (que ce soit la magie, les phénomènes paranormaux, ou autre) et les créatures surnaturelles (fantômes, fées, anges ou démons…) et je suis tout spécialement fascinée par le mythe du vampire (mais le vrai, hein, pas celui qui brille sous le soleil ! lol). Oui, j’avoue sans honte que je voue un amour indéfectible aux récits vampiriques depuis de nombreuses années, bien avant l’engouement actuel du public pour ce genre de littérature… Les films et les séries ont été le déclencheur de cet amour, plutôt sur le tard, pour moi, alors que je m’intéressais au fantastique et à la fantasy depuis longtemps, puisque contrairement à d’autres, j’ai découvert les vampires au cinéma, puis dans les livres. Le « Dracula » de Coppola a été un véritable choc qui m’a amenée à Bram Stoker et Anne Rice pour ne citer qu’eux. « Entretien avec un vampire », puis les séries « Buffy » et « Angel » (avec Spike, mon vampire préféré, juste avant Damon que j’ai découvert plus récemment…) ont attisé cette passion pour le vampire.
A mes yeux, le vampire est provocateur. Il est très loin des vampires sages, « végétariens » et chastes de Stephenie Meyer et de « Twilight ». Ni vivant, ni mort, il est un symbole de liberté absolue et d’anarchie, lié à la peur de l’absence de Dieu… ou lié à l’absence de la peur de Dieu. Il erre sur Terre, appel permanent à tous les vices humains (ou bestiaux ?), incitation au « mal » incarnée dans un corps éternellement beau et jeune. Ce démon de la tentation, bête de sexe, en théorie seul responsable de son destin, nous montre qu’il suffit de mordre dans la vie à pleines dents, au sens propre comme au sens figuré, pour devenir immortel. Il nous dit de suivre notre instinct, et non notre raison, de ne pas avoir peur d’être nous-mêmes, et pour cela, de laisser pousser nos crocs. Il va à contre-courant de toutes les religions, qui affirment toutes qu’il faut se limiter et se restreindre, et renoncer au plaisir pour obtenir le paradis. Lui, il dit qu’il n’y a ni paradis, ni enfer, mais que la seule chose qui compte, ce sont nos désirs, autrement dit nos « soifs ».
Néanmoins, je dois mettre au crédit de Stephenie Meyer, l’hérétique qui a fait des vampires de pâles copies d’eux-mêmes (lol), qu’elle m’a donné envie de me lancer et de créer, un beau jour, mon propre univers. Elle et J.K. Rowling (je suis d’ailleurs une grande fan d’Harry Potter !). C’est ainsi que Ryan est né, vampire chasseur de primes et doté d’une âme, ce qui représente pour lui autant une malédiction qu’une chance de rédemption. Je travaille actuellement sur « Les Origines du Mal » et « Les Ailes du Péché », respectivement les tomes 2 et 3 des aventures de Ryan Blake.
Je suis également l’auteur de la trilogie romantique « Là où il y a de l’eau qui coule » (avec les romans « Les fantômes du passé », « Une saison au paradis » et « L’envol de la fée ») et de deux recueils de nouvelles « Histoires d’A. » (un recueil de nouvelles romantiques, pour rêver) et « Nouvelles d’Outre-Tombe » (un recueil de nouvelles thriller/fantastique, pour frissonner). A côté de mes romans et nouvelles, j’écris aussi des poèmes et des chansons...
Originaire de Bretagne, je vis aujourd’hui dans le Sud-Ouest de la France avec ma famille et trois chats, dans une maison pleine de livres, de livres, et… de livres ! Et aussi de jouets, de peintures, de sculptures (puisque mon mari est aussi un artiste), de musique (quelque chose qui nous est nécessaire à l’un comme à l’autre pour créer) et de rires (avec nos trois enfants).
Dis-nous tout. D’où t’est venue l’envie d’écrire, que représente l’univers de la littérature pour toi ?

Comme je le disais, j’ai toujours voulu être écrivain, j’ai ça dans le sang : on peut dire que je suis tombée dans les histoires quand j’étais toute petite. A l’époque, dans mes jeux, j’inventais déjà des contes de fées, des récits d’aventure, des histoires d’animaux et d’autres fictions colorées dont j’inondais mon entourage. Là, j’ai d’ailleurs une pensée pour mon frère qui m’écoutait religieusement… ;) En fait, j’ai commencé à écrire des histoires dès que j’ai su tenir un crayon pour faire des lettres, puis entrelacer les lettres pour faire des mots et entrelacer les mots pour faire des phrases, et on peut dire que je débordais d’imagination. Je les notais dans un cahier, je devais avoir cinq ans. Je ne peux pas dire d’où ça vient, peut-être d’une envie de m’évader de mon quotidien, déjà.
Cependant, comme je grandissais, j’ai évolué. A l’adolescence, j’ai connu un passage difficile alors je me suis plongée encore plus dans l’écriture, notamment des poèmes et des histoires d’amour, ce qui est on ne peut plus classique. Et surtout mon journal intime. Je ne sais même pas combien de carnets j’ai noircis à cette époque, c’était dingue ! C’était ma façon de m’extérioriser, de faire sortir tout ce qui couvait en moi. Par la suite, j’ai cessé d’écrire mon journal intime mais j’ai toujours continué à raconter des histoires. Malheureusement, ma famille ne voyait pas d’un bon œil que je me lance comme écrivain. A leurs yeux, écrivain, ce n’était pas un vrai métier ! Là-dessus, nous n’avons toujours pas les mêmes vues, d’ailleurs. Et tout le monde me répétait que je ne pourrais jamais gagner ma vie comme ça… ce qui est généralement vrai, du reste, il faut le reconnaître. Les écrivains qui arrivent vraiment à vivre de leur plume sont rarissimes.
Résultat : je me suis tournée vers de longues études sérieuses, ce qui m’a amenée à un diplôme en lettres, mais aussi un autre en tourisme et un troisième en sciences politiques. Et je me suis dirigée vers une carrière plus classique et plus « sécurisante ». Après avoir exercé plusieurs métiers, dans le tourisme et la communication, mais également l’animation culturelle en milieu rural, j’ai pensé que si je ne pouvais pas écrire de livres, je pouvais au moins écrire autre chose, et j’ai fini par travailler dans le journalisme, ce qui était déjà génial, puisque je pouvais d’ores et déjà vivre de l’écriture. J’avais de la suite dans les idées ! lol Mais même si j’aimais beaucoup ce que je faisais, une part de moi restait insatisfaite, une part qui n’était heureuse que lorsque je m’installais pour écrire pour le plaisir, pas des articles mais des histoires. Je continuais donc à écrire, en dehors de mon travail, cela ne m’a jamais quittée. Quand une telle passion vous tient, elle ne vous lâche pas !
Et puis, un beau matin, le journal pour lequel je travaillais a fermé ses portes, brutalement. Je me suis retrouvée sans rien, sans emploi et sans objectif précis pour l’avenir. Pendant un moment, et même après avoir retrouvé un petit job « alimentaire », j’ai véritablement eu le sentiment que ma vie était entre parenthèses, car les seuls moments où j’étais bien étaient ceux où j’écrivais. Le reste du temps, je trouvais l’existence déprimante. Le déclic s’est produit après la lecture du dernier Harry Potter, lorsque je me suis dit : « Et pourquoi pas moi ? » J’ai réalisé que, pour être heureuse, il fallait que je fasse coller ma vie à cet impérieux besoin d’écrire que j’avais toujours éprouvé. Et je me suis enfin décidée à m’accrocher à mon vieux rêve pour essayer d’en faire une réalité. Dès lors, je suis revenue à mes premières amours : raconter des histoires ! C’est ainsi que je me suis lancée. Ça n’a pas été facile, mais au moins, j’avais un but à atteindre et je me sentais bien... C’est la preuve qu’il faut toujours s’accrocher à ses passions et à ses rêves, quoi qu’en disent les autres.
Le truc, c’est que sans lecteurs, un auteur n’existe pas, un livre n’existe pas. Rapidement, j’en ai eu marre de voir mes histoires dormir au fond d’un tiroir (ou plutôt sur le rayonnage d’une bibliothèque, tellement j’en ai écrit…), je voulais qu’elles soient lues. A quoi bon écrire (même si on y trouve du plaisir !) si personne ne vous lit, si personne ne le sait et si vous ne pouvez partager ce plaisir avec personne ? Je trouvais dommage d’inventer des histoires juste pour moi, ça faisait nombriliste. Et j’avais envie d’écrire aussi pour divertir les autres, pour le plaisir des autres. C’est le but de l’écriture, non ? En ce qui me concerne, en tout cas. Alors, puisque ça ne coûtait pas grand-chose d’essayer, je me suis finalement jetée à l’eau, mais je dois dire que je l’ai quand même fait après bien des hésitations. C’était uniquement de l’appréhension, la crainte d’être rejetée. Aujourd’hui, je suis contente de l’avoir fait et je me dis que j’aurais dû me lancer plus tôt.
 Parle nous de ton/tes livres, personnages. D’où te vient l’inspiration ?

Wahou, la question qui tue ! :) Ça m’est toujours difficile de définir mes livres en quelques mots… et parler rapidement de mes personnages, c’est pire encore.

Ma première trilogie est… romantique. Teintée d’aventure. Et avec des tranches de vie de tous les jours. On pourrait donc dire que c’est une comédie romantique de tous les jours et teintée d’aventure. Avec plus romantisme que de comique, cependant, bien que je me plaise à penser que c’est parfois drôle. Il y a peu d’auteurs français dans ce registre, à part des auteurs comme Marc Levy ou Guillaume Musso… Surtout des hommes, bizarrement ! ^^ Bon, on va me dire que, comme eux, j’ai revisité le genre Harlequin, même si mon histoire et mon héroïne sont beaucoup moins stéréotypées. Mai ça m’est égal. On ne peut pas plaire à tout le monde, et je sais très bien que je n’aurai jamais le Goncourt. De toute façon, ce n’est pas ce que je cherche.
En quelques mots, mon héroïne, Morgane, est issue d’une famille brisée qui ne cesse de l’entraver et elle va tâcher de construire son propre univers, sa propre famille. Elle a la tête dans les nuages, mais les pieds sur terre. Eprise d’idéal et d’absolu, têtue et attachée à ses idées, partie à la poursuite de ses rêves, elle apprend pourtant à composer avec une réalité parfois éloignée de ses ambitions et elle va tout faire pour aboutir au but qu’elle s’est fixé, se dépensant sans compter. Le lecteur la suit ainsi dans son parcours professionnel, sentimental, familial et amical, comme dans un parcours d’initiation jalonné d’étapes. Au gré des rencontres et des expériences, Morgane finira par trouver son équilibre, l’homme de sa vie… et par se trouver elle-même.
Autour d’elle gravitent plusieurs personnages : Divy, ancien camarade de lycée et amour de jeunesse, son ami et confident ; Michel, le journaliste qui sera son Pygmalion, un homme sombre, au passé tourmenté ; Paul, l’homme inaccessible, le sex-symbol révolté qui ne supporte pas qu’on lui colle cette étiquette. Et puis, il y a François, le frère de Morgane ; Brittanny, la petite fille qu’elle va recueillir ; la mystérieuse Hoëlle qui lui ressemble de façon troublante ; et aussi Pascale, Camille et Pétra, ses meilleures amies, puisque la vie de Morgane est jalonnée d’amitiés très fortes.
Le récit alterne les passages écrits à la troisième personne avec des extraits de journal intime et de correspondance écrits à la première personne, mais aussi des extraits d’articles de presse (fictifs), etc… J’avoue que, sur ce plan-là, j’ai été influencée par ce grand auteur qu’est James Ellroy et sa façon de reconstituer une époque avec divers documents insérés dans son récit. Moi, ce ne sont pas de vrais documents, mais j’aimais cet esprit un peu journalistique, et cette façon d’alterner les points de vue.
Comme je le disais, j’ai également écrit deux recueils de nouvelles, ce que j’ai vraiment aimé faire. C’est un exercice délicat, car ce genre de récit condensé, avec une attaque et une chute, demande une vraie maîtrise de l’écriture (que je ne suis pas encore sûre d’avoir), mais c’est très stimulant. Le premier, « Histoires d’A. », regroupe cinq histoires d’amour. Cinq histoires intemporelles, éternelles. Cinq récits de passion, de sentiments violents, de déchirements, de tourmente... Adolescents ou adultes, vampires, fantômes ou humains, en amour, mes héros sont excessifs, déraisonnables, fous. Mais c’est ce qui les rend attachants, je pense. C’est un livre que j’ai écrit pour ceux qui aiment rêver, s’émouvoir et s’évader, ceux qui croient aux songes et à leurs secrets, mais aussi à l’Amour, le vrai, l’éternel, celui qui triomphe du temps et de la mort…
Mon second recueil, « Nouvelles d’Outre-Tombe », rassemble des histoires ayant toutes en commun le thème du « flirt avec la mort »). Mais ce n’est pas morbide ni morose pour autant ! Il y a Vivien, drôle d’énergumène qui aime les mouches ; le Grignou, amoureux de son arbre et écolo avant l’heure ; le grand Sven et son théâtre de rue ; Georges, policier à la poursuite d’un serial-killer ; Tommy, agent américain en pleine « chasse aux sorcières » ; le petit Alexis qui s’ennuie en vacances ; et encore l’anonyme écrivain aux prises avec sa page blanche... Tous ont une chose en commun, en dépit de leurs disparités : ils frôlent la mort, jouent avec elle, la défient, y succombent parfois ou triomphent d’elle. Sur leur chemin, ils trouvent d’étranges énigmes à résoudre, des peurs ancestrales à dépasser, des sentiments primaires, voire bestiaux, à surmonter. Ils croisent la route de légendes vieilles comme le monde ou le souffle de l’Histoire... C’est un recueil que j’ai écrit, cette fois, pour ceux qui aiment ressentir dans le dos ce petit frisson d’excitation et d’appréhension mêlées. :)
Maintenant, la série Ryan Blake, sur laquelle je travaille, est très différente de mes précédents livres. Pour en écrire le premier tome, je ne me suis pas inspirée d’histoires existantes, car je voulais essayer de créer quelques choses de vraiment personnel, en m’intégrant simplement dans le mythe du vampire à ma façon, mythe dont j’ai respecté certaines règles de base. Dans mon univers, les vampires n’ont ni âme ni conscience et ils sont uniquement soumis à leurs propres règles, où les notions de bien et de mal n’entrent pas en ligne de compte. Mais Ryan Blake est différent. C’est d’abord un très ancien vampire, dangereux et séduisant en diable (comme tout vampire qui se respecte). C’est aussi un chasseur de primes, un combattant hors pair et un vrai mauvais garçon. Mais par-dessus tout, c’est un vampire avec une âme, ce qui représente pour lui, comme je disais, à la fois une malédiction et une chance de rédemption. C’est un spécimen rare, par le fait même, et c’est ce qui explique que sa meilleure amie soit une Magdalénienne du nom de Yasmine, une chasseresse de vampires et de démons en tous genres.
Dans le tome 1, « La Stratégie des Ténèbres », Ryan Blake croit savoir où il va et le destin qui l’attend, jusqu’au jour où il rencontre à Venise une jeune inconnue au parfum envoûtant, Theyla Brennan, qui va remettre en cause le sens de son existence. Theyla est porteuse d’un lourd secret, un secret dont elle-même ne connaît rien. Qui est-elle vraiment, et pourquoi tout le monde la poursuit-il, y compris le Grand Maître de Venise, un vampire millénaire surnommé l’Immortel ? C’est la question que se pose Blake. Dès lors, des quais de la Sérénissime aux brumes d’Ecosse en passant par les neiges d’Islande, il va devoir la protéger et se replonger dans un passé qu’il a préféré oublier mais qui pourrait contenir la réponse à ses questions. Il en viendra même à considérer, en dépit de tous ses a priori, que Theyla et lui étaient bel et bien destinés à se rencontrer. Mais est-ce pour le meilleur ou pour le pire ? Il va se trouver face à de nouveaux défis qu’il devra relever, et à de très vieux ennemis qu’il devra combattre… Une nouvelle mission, un bébé qui serait la clé de l’avenir de l’humanité et un vampire nouveau-né aux pouvoirs très spéciaux vont alors l’entraîner dans une aventure excitante à travers l’Europe.
« La Stratégie des Ténèbres », la première aventure publiée de Ryan Blake (qui sortira en avril 2012), n’est pas sa première aventure à proprement parler. Mis à part Theyla, qu’il rencontre à Venise, il a en effet déjà vécu de nombreuses choses avec tous les autres personnages. On est donc plongé directement dans son univers comme si on prenait une série télévisée en cours. J’aimais bien cette idée. Je travaille d’ailleurs beaucoup visuellement, comme si je voyais les scènes sur un écran. Les tomes suivants réservent d’ailleurs de nombreuses surprises et feront la part belle aux flash-back. Et il faut aussi noter que les vampires sont loin d’être les seules créatures surnaturelles de mes livres… mais je ne peux en dire plus, ce serait tuer le suspense. :)
Pour ce qui est de l’inspiration, maintenant, c’est un vaste sujet, mais je me rends compte que je l’ai déjà partiellement abordée dans les questions précédentes, en évoquant certains groupes de musique, certains films et séries et certains auteurs. :) Je vais quand même tâcher d’apporter quelques précisions.
A mon avis, pour pouvoir écrire, il faut trois choses : vivre, lire et… écrire, c’est-à-dire écrire tout le temps ! La vie et la lecture (et même l’art en général, en réalité) sont des sources d’inspiration indispensables qui viennent nourrir notre imaginaire, notre univers mental, nos mondes intérieurs. Et l’écriture, si elle n’est pas entraînée, se tarit. C’est pourquoi il faut les trois en permanence.
Pour ma part, je tire mon inspiration des hasards de la vie, des rencontres fortuites… Parfois, c’est une promenade dans la nature ou un paysage qui va m’inspirer une ambiance, une image. D’autres fois, c’est une chanson, un moment avec mes enfants, un regard dans la rue, une parole entendue, ou juste un mot, une impression fugitive, le temps d’un chocolat chaud au coin du feu ou d’une soirée chez une amie qui vient déclencher une idée… Tout ça sans compter mes lectures. A partir de là, les personnages naissent, se développent et vivent, parfois presque indépendamment de moi… Je plaisante, mais il est vrai que je ne peux pas en faire n’importe quoi : ils ont leur logique et je dois les laisser en accord avec eux-mêmes. Quand je suis en pleine phase d’écriture intense, ce sont presque comme des entités qui m’entourent…
Il est évident que mes auteurs préférés ont nourri mon imagination… Il y en a d’ailleurs beaucoup, mais aucun n’est vraiment un « modèle ». J’adore Edgar Allan Poe, mais je n’écris pas du tout du Poe. Je suis admirative de J.K. Rowling mais je n’écris pas du tout comme elle non plus. J’ai été élevée à Stevenson, Jules Verne, George Chaulet. Plus tard, j’ai découvert tout un tas d’auteurs très variés comme Tolkien, Paulo Coelho, Juliette Benzoni, Bernard Werber, Saint-Exupéry, Guillaume Musso, Didier Van Cauwelaert… et les grands poètes romantiques du XIXème siècle. Aujourd’hui, j’adore les auteurs pour enfants, Philip Pullman, C.S. Lewis, Serge Brussolo, Eoin Colfer… J’aime évidemment pas mal d’auteurs d’urban fantasy et de bit-lit, mais Stephenie Meyer n’est pas du tout ma préférée dans ce domaine… Je suis plutôt Patricia Briggs, Kelley Armstrong, Yasmine Galenorn, Laurell K. Hamilton, Charlaine Harris ou Karen Marie Moning, voire L.J. Smith (même si je préfère nettement la série télévisée aux livres que j’ai trouvés trop immatures). Et il y en a d’autres… Surtout des Américains, eh oui, puisque c’est ce qu’on nous propose essentiellement ! ^^ Plus récemment, Nalini Singh et Natasha Rhodes ont également enrichi mon imaginaire, de même que Melissa de la Cruz et Laurie Faria Stolarz, qui sont plus « young adults » mais vraiment intéressantes (plus que L.J. Smith, en tout cas…). J’ai aussi découvert de jeunes auteurs francophones que j’ai trouvés formidables, et à qui je souhaite un bel avenir, comme Cindy Mezni, Sobian Welsh, Vanessa Mars, Oxanna Hope, Georgia Caldera, Kady Derville… Chacune de ces écrivains a une véritable personnalité littéraire, et les lire a été pour moi non seulement un grand plaisir mais aussi une source de stimulation pour ma propre écriture. Elles sont talentueuses et rafraîchissantes. Evidemment, je reste fidèle à Bram Stocker et à son Dracula, ainsi qu’à Anne Rice. :) Mais de là à affirmer qu’Untel ou Untel est un modèle pour moi, il y a un grand pas.
Je tire beaucoup mon inspiration des arts, des livres donc, mais aussi de la musique et du cinéma, et j’aurais du mal à expliquer quelle est la part de Baudelaire ou de Rodin dans mon écriture, ou celle du « Titanic » de James Cameron ou de la série « Bones ». A la limite, quand j’y réfléchis, mon véritable modèle serait plutôt du côté de la télévision, Joss Whedon, par exemple. Son univers a nourri le mien pendant des années, et surtout, je suis admirative de sa créativité. Ce qui est rigolo, c’est que je vois mes livres comme des films, je les vois se dérouler devant moi, je vois les scènes, le cadrage, les plans larges et les zooms, tout… et j’ai même la BO dans la tête ! lol D’ailleurs, concrètement, lorsque j’ai rencontré des difficultés dans l’écriture, comme pour décrire des scènes de combat, des scènes d’action intense (ce que je trouve très technique), l’art cinématographique m’a été d’une grande aide. Cela m’a permis de bien visionner dans ma tête ce que je voulais, de décomposer l’action comme dans un film, et ensuite, j’ai pu l’écrire.
Au début, cependant, ce qui m’inspirait le plus, c’était d’abord moi-même, et les gens de mon entourage. Il y a eu une période où l’écriture était pour moi une sorte d’accouchement. Accouchement de moi-même sans doute. Chacun de mes héros était alors une part exacerbée ou non réalisée de moi-même, conduite à l’extrême. Mais ils étaient aussi un mélange d’imagination, peut-être de ce que j’aurais voulu être, mais pas seulement (heureusement, d’ailleurs !). A une époque, j’ai eu l’impression que, d’une histoire à l’autre, c’était les mêmes personnages qui revenaient, vus sous un autre angle. C’était assez étrange… Aujourd’hui, ma palette est plus variée, et l’imagination a pris le pas sur le reste. Mes héros n’ont plus grand-chose à voir avec moi-même, ni avec ma vie.
Du coup, la panne sèche, j’ai la chance de ne pas savoir ce que c’est, ça bouillonne toujours en moi, d’une façon ou d’une autre. Jusqu’à présent, mon imagination ne m’a encore jamais fait défaut. La seule chose qui peut m’empêcher d’écrire, c’est le manque de temps ou la fatigue. Mais l’inspiration peut me venir n’importe quand, de jour comme de nuit. Je ne parle pas nécessairement de l’inspiration pour écrire des pages et des pages, mais de celle qui donne une idée originale qu’il faut noter tout de suite avant de la perdre, pour pouvoir ensuite y revenir, au moment propice, et la développer effectivement sur des pages et des pages. Parfois, il y a des périodes où les idées me viennent sans arrêt, au cours de la journée.
C’est pourquoi j’ai toujours un papier et un crayon avec moi. J’accumule des notes sur des petits bouts de papier, c’est invraisemblable. Je n’ai pas de carnets : bizarrement, ça ne marche pas. Mais j’ai plein de petits bouts de papier, partout, au fond de mes poches, dans mon sac à main, etc. Si je suis en panne, je prends les tickets de caisse, les reçus de carte bancaire, n’importe quoi. Une folle dingue quoi ! :) Mais au moins, je recycle ! :) Un ami m’a dit un jour que j’étais « connectée » sans arrêt, et c’est probablement le bon terme ! Parfois, je me réveille en sursaut la nuit, parce que j’ai rêvé de quelque chose de précis, de fort, et ça me donne des idées d’écriture. Les rêves sont aussi pour moi une grande source d’inspiration, j’avoue. Alors je note immédiatement l’idée ou le rêve, et je me rendors. D’autres fois, mes idées me viennent comme par magie, le matin, lorsque je sors du sommeil. C’est alors un moment très agréable ! On dit que la nuit porte conseil, et bien souvent, c’est vrai. Ceci dit, à part pour noter quelques idées, je ne me relève pas la nuit pour écrire. La nuit, je dors ! C’est aussi important pour un écrivain que pour n’importe qui ! :) Et ça l’est encore plus quand vous êtes aussi mère de famille avec des enfants en bas âge.
Pour écrire, j’ai de petits rituels. Le plus souvent, je suis à la table basse du salon, confortablement installée dans le canapé, avec une bonne réserve de thé bien chaud. :) Je me mets de la bonne musique (enfin, disons plutôt celle que j’aime !), j’allume une bougie parfumée, mon ordinateur portable (sans connexion Internet, pour ne pas être tentée… ^^)… et je me lance ! Souvent, j’ai un de mes chats sur les genoux… Les chats sont les meilleurs amis des écrivains, c’est bien connu !
Quels projets as-tu pour l’avenir ?

J’en ai tellement qu’il va être difficile d’en faire le tour… et que je me demande à quel moment je vais pouvoir mettre tout ça en œuvre ! ;)
D’abord, j’ai récemment été amenée à relire quelques passages de ma première trilogie, dans le cadre d’une présentation publique. Ça m’a fait peur ! lol Je me suis rendu compte que je n’écrirais plus la même chose aujourd’hui, ou, en tout cas, plus de la même façon. Maintenant, je le ferais avec plus de légèreté, je pense. De plus, les trois livres qui la composent sont de gros livres, et du coup, j’envisage sérieusement d’en faire une réédition, revue et corrigée, en six volumes au lieu de trois. Ce sera plus agréable, et ça me permettra d’en modifier certains aspects qui ne me satisfont plus aujourd’hui, à la relecture. J’ai également le projet d’écrire une autre petite série, centrée autour de certains personnages qui ne sont que secondaires dans cette trilogie, par exemple Hoëlle, ou encore Brittanny.
J’ai aussi le projet d’un nouveau recueil de nouvelles, pour lequel j’ai envie de reprendre certaines nouvelles présentes dans mes deux premiers recueils, et je voudrais y ajouter des récits inédits, afin d’aboutir à un recueil entièrement SFFF. Et puis, je voudrais terminer deux autres recueils de nouvelles, totalement inédits (dans la lignée des deux premiers), un tome 2 d’« Histoires d’A. » et un tome 2 de « Nouvelles d’Outre-Tombe ».
Je vais également continuer l’écriture des récits de la série Ryan Blake. J’ai prévu six tomes, déjà, et ce ne seront pas de petits tomes ! :) J’ai toutes les idées en tête, reste à les mettre en forme, et ça n’est pas le plus rapide ! D’autant moins que j’ai des difficultés à faire court ! lol Il faut dire que j’aime m’attarder sur les ambiances, et surtout les personnages, leur fonctionnement interne, leurs émotions, leurs pensées. Et ça prend du temps…
J’ai aussi un projet de roman fantasy pour la jeunesse, qui est déjà bien avancé, et dans lequel je revisite à ma façon le mythe de Peter Pan.
J’aimerais également écrire un livre ayant pour sujet principal une sorcière. Ce serait génial ! Ou carrément un livre de magie ! Mais là, je ne me sens pas encore prête. Mais peut-être dans le cadre d’un projet à quatre mains. Je connais quelqu’un qui serait éventuellement intéressé.
J’ai aussi une autre amie auteur qui souhaiterait écrire une histoire pour enfants avec moi, histoire qui serait illustrée. C’est un projet encore très vague mais que j’aimerais vraiment voir se concrétiser.
Et puis, je voudrais participer à des appels à textes… Cela fait plusieurs fois, déjà, que j’ai envie de le faire, mais sans pouvoir trouver le temps de m’y atteler. Cependant, dernièrement, trois AT m’ont particulièrement interpellée, alors j’espère y arriver.
En fait, j’ai envie de me frotter à d’autres exercices de style, des choses que je n’ai jamais faites. Ce n’est pas la question d’être à l’aise avec un style ou pas qui motive mes choix d’écriture et de projets pour l’avenir. Lorsque j’écris, je me laisse entièrement emporter par les personnages et les situations, donc je ne m’interdis rien en soi. J’aime être libre, j’ai envie d’évoluer, de bouger, d’expérimenter, je ne veux pas rester figée dans un carcan. Et si j’adopte un certain ton d’écriture pour un livre ou une série, j’en ai déjà changé plusieurs fois selon le style d’histoires que j’ai écrites. Je me suis essayée à la poésie, aux chansons, à la fantasy pour enfants, au polar (en nouvelles), à la romance, au fantastique… Je suis un peu une touche-à-tout, et je pense avoir tiré de mes diverses expériences un style personnel et fluide. Je suis mon chemin, à mon rythme, je fais mes expériences, et on verra où ça me mènera. Et même si je me sens particulièrement à l’aise avec les histoires de vampires et que j’ai de nombreuses idées pour la suite de mon roman, je n’écrirai certainement pas que ça à l’avenir !
Cependant, il y a des choses qui ne m’intéressent pas, en littérature. Or, j’écris d’abord pour moi et ensuite pour mes lecteurs, pour me faire plaisir à moi et pour faire partager ce plaisir. J’y passe tellement de temps que ça doit être un plaisir. J’écris donc ce que j’aime, ce qui me fait rêver, ce qui me permet de voyager. De ce fait, je sais d’avance qu’écrire quelque chose qui porte atteinte à l’intégrité humaine ne serait pas dans mes cordes, de même qu’écrire des histoires trop violentes, trop sanglantes ou trop crues, décrire la misère humaine, me complaire dans le sordide, etc. Je trouve que la vie est déjà suffisamment difficile et le monde souvent suffisamment laid pour éviter d’en ajouter. Je préfère écrire des choses qui permettent de s’évader ou qui rendent le monde plus beau.
Du coup, pour l’avenir, j’ai des souhaits aussi simples et naïfs que ça, vouloir toujours écrire un livre qui soit meilleur que le précédent, donner le meilleur de moi, donner du beau aux gens, les faire rêver, les divertir, leur apporter quelque chose qui les élève un peu au-dessus du quotidien, leur montrer l’univers d’un autre point de vue, leur offrir un peu d’oxygène s’ils en manquent, un peu d’imagination et de couleurs ; je pense que les choses peuvent bouger aussi de cette façon… Il n’y a pas nécessairement besoin de se lancer dans des grands discours philosophiques ou de creuser le sillon de la misère humaine pour ça. Ça peut paraître bizarre, mais c’est ce que je souhaite : faire du bien à mes lecteurs. Leur faire plaisir, en partageant avec eux mon propre plaisir. Je rêve juste d’une écriture fluide, qui semble couler de source, une écriture qui vous emporte avec elle sans effort et fait que vous ne pouvez pas reposer le livre avant de l’avoir terminé, parce que vous êtes comme obligé de suivre le courant qui se déverse si facilement et vous emporte plus loin, dans un monde plus beau.
Le problème, c’est que je ne vais pas pouvoir faire face à tout ! A un niveau général, j’ai déjà un problème de temps pour écrire, et là, j’ai plus de projets que de disponibilité pour les mener à bien. lol J’aimerais avoir des journées de soixante-douze heures, des semaines de dix jours et des mois de six semaines… tout ça pendant que les autres continueraient au rythme normal, pour me permettre enfin de gagner un peu de temps sur le reste du monde.
Mais je me dis que ce n’est pas grave, après tout, et que même si je manque de temps, j’ai la chance phénoménale de faire quelque chose que j’aime. Et puis, je suis très loin d’être allée au bout de mes possibilités, du moins, je l’espère ; alors, il me reste beaucoup à découvrir et à faire, et je me rends compte qu’on en apprend tous les jours, ce qui est très stimulant.
Un petit mot pour tes lecteurs ?

Je voudrais les remercier. Sans eux, il n’y aurait pas de livres. Je voudrais qu’ils sachent que je pense à eux, tous ceux qui ont bien voulu me lire et me soutenir dans cette formidable aventure, et que je leur suis très reconnaissante. Je leur dois beaucoup, et je les aime. En particulier, un immense merci à tous mes amis et « fans » facebookiens : je suis ravie de les avoir rencontrés et de partager tant de choses avec eux, pratiquement au quotidien. Ils font partie de ma vie, et leur soutien m’est essentiel. Leurs remarques m’ont souvent touchée, parfois fait rire, et m’ont aussi fait mûrir, en tant qu’auteur et en tant que personne. Merci, vraiment. :) <3

Et voilà une belle interview en ce frileux milieu de mois de janvier ! On se revoit le mois prochain pour la prochaine, celle de Frederic Livyns !

1 commentaire:

  1. Merci a Kassie pour cette superbe interview, c'était un régal :-D

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