Titre : Rage de dents
Série : Maeve Regan #1
Auteur : Marika Gallman
Editeur : Milady
Note : 1.5/5
Avant, ma vie était simple : l’université si j’en avais envie, les hommes quand j’en avais envie. Et je n’avais aucun problème qu’un barman ne puisse m’aider à résoudre.
Mais là, depuis un moment, rien ne va plus.
Le type sexy qui me draguait a rendu son déjeuner quand on a voulu concrétiser.
J’ai cassé le nez du copain de ma meilleure amie, et elle ne l’a pas très bien pris. Lui non plus, d’ailleurs.
Ensuite, je me suis mise à faire des cauchemars.
Et tout ça, c’était avant qu'une bande de vampires décide de redécorer mon appart et qu’un colosse me kidnappe.
Quand je vous dis que ce n’est pas ma semaine…
Mon avis :
J'ai commencé ce livre après avoir lu quelques critiques mitigées. De plus, une seconde auteur francophone (même si elle est suissesse) qui s'assume, je ne pouvais pas rater l'évènement.
J'ai lu certaines critiques qui affirmaient que la plume de l'auteur rendait l'histoire passionnante. Je suis d'accord de dire que la plume est, en effet, sympa et agréable mais pour moi, elle n'a rien éclipsé du tout...
Mais je commence par le début.
Premièrement, heureusement que Milady a changé la 4ème de couverture qui est bien plus mystérieuse et engageante que celle de Petit Caveau. Je dirais même que si vous lisez la couverture de Petit Caveau, vous avez lu le livre! Par contre, Milady aurait mieux fait de garder la couverture principale du Petit Caveau parce que la nana me fait penser à une péripatéticienne pour rester politiquement correcte. Je comprends le sens donné à chaque partie de l'image créée par Fleurine mais celle du Petit Caveau est quand même plus classe, selon moi. Bon d'accord! Avec Milady, pas de surprises, je m'attends à trouver un certain contenu dans le bouquin et j'ai toujours raison.... Ce que je n'aurai pas nécessairement imaginé de visu avec la couverture du Petit Caveau.
C'était pour l'extérieur. Deuxièmement, l'intérieur du livre.
La couverture de Milady est en total accord avec le contenu du livre: point positif. On peut pas se tromper quand on achète le bouquin: on aura de la bit-lit pure et dure. J'ai fait une overdose mais ce n'est pas grave, je peux passer au-dessus de ça pour une auteure francophone... En réalité, j'aurais pu mais non. Je suis désolée pour l'auteure mais non!non!non!non! et re non!
Je me calme. Je respire. Je reprends.
Donc...
On commence l'histoire avec Maeve dans une boîte de nuit. Jusque là rien de transcendant, c'est la place culte des héroïnes bit-lit. Petit bémol : Où cette histoire se situe-t-elle ? Je n'en ai toujours aucune idée.
Ensuite, on découvre les amis de Maeve et son caractère de... de...m*****. Elle a de bonnes vannes même si je trouve son caractère un peu trop fort. Ce n'est pas ça qui est un point négatif. Loin de là. C'est pas l'originalité du siècle mais je n'avais pas encore rencontré d'héroïne alcoolique. Donc ça change quand même un peu. Je l'avoue, j'ai eu du mal à m'identifier à une jeune femme qui boit et saute sur tout ce qui est beau. Au départ, j'ai cru qu'elle avait entre 25 et 30 ans vu sa propension à lever du coude facilement et à juger ceux qui ne boivent pas aussi bien qu'elle.
Puis j'ai découvert qu'elle était à l'école... Donc 21 ans.... A 21 ans, si une de mes copines lève du coude comme ça et se tape autant de mecs, je la harcèle jusqu'à ce qu'elle aille voir un spécialiste du comportement.
Oui ! Un psychiatre !
Mais ça, ce n'est qu'un avis subjectif. Revenons à un avis plus objectif.
Maeve, elle adore se battre donc je m'attendais à des coups de poings, de pieds,... De la baston quoi! La première scène de baston m'a fait froncer les sourcils. La nana veut se battre contre le mec qui frappe sa meilleure amie. Ok! Je ferais pareil. Le soucis réside dans le fait que l'auteur amène un aspect "réalité" qui gâche toute la scène.
Explication: en colère, prise dans l'action, vous n'êtes pas censée vous rendre compte que le mec fait une tête de plus que vous, que ses bras font votre cuisse voir plus... Vous foncez dans le tas parce que vous avez un caractère de m**** et que vous aimez vous battre en prime. Puis bon, sauvez votre meilleure amie, c'est votre apanage.
Non? Ou alors c'est moi qui suis comme ça?! Sur le coup, j'ai eu la sensation que l'héroïne était schyzo parce qu'elle passe de "bastooon" à "secouuurs"...
J'ai compris ce que l'auteure voulait faire: donner un aspect réel à cette scène mais la façon dont elle a tourné ça, a rendu le tout illogique pour moi. C'est de la bit-lit ! L'héroïne fonce dans le tas même si elle s'en prend plein la tronche parce que dans son esprit c'est "advienne que pourra". Soit on va à fond dans le style, soit on n'y va pas du tout mais alors il ne faut pas donner des traits de caractères aussi forts à son héroïne.
Dépassées les 50 premières pages que j'ai quand même bien aimées, je suis tombée dans un tas d'actions et de révélations... J'ai moins bien aimé quand ces actions et révélations menaient à des comportements qui me laissent encore perplexe pour certains.
Première action: les révélations sur la mort des parents de Maeve.
Pourquoi? Pourquoi à ce moment précis ? Ok! Elle fait un rêve étrange et passablement horrible (bien que rien n'est raconté réellement). Après UN rêve étrange, Maeve se retrouve à broyer du noir, ne plus dormir pour ne plus rêver et le grand-père qui s'ajoute.
Pourquoi? Je ne comprends toujours pas la suite logique des événements. Ni la logique des réactions.
Maeve est une tête dure. Tout le monde le répète depuis le début et c'est la sensation qu'elle donne dès la première page. Là, son grand-père lui avoue en demi mots certains trucs, elle le prend pour un fou (logique !) puis il part et elle se met à pleurer toutes les larmes de son corps.
POURQUOI ???
C'est une tête dure, elle a sale caractère et là, elle se met à pleurer, je ne sais trop pour quelle raison. Certains pourraient me dire « oui mais il lui a annoncé quelque chose de difficile » mais je n'ai pas eu la sensation que c'était pour ça qu'elle pleurait.
Par la suite, je comprends encore moins les réactions de Maeva face à son grand-père. Ok ! Il lui a caché la vérité mais ce n'est plus une enfant que diable ! Un peu de réflexions adultes....
A partir de ce moment, Maeve m’apparaîtra comme une adolescente en pleine crise pour un oui ou non parce qu'elle ne sait pas se mettre à la place d'un proche. L'empathie et Maeve ne se connaissent pas et ne se connaîtront visiblement jamais.
Les événements s'enchaînent les uns, les autres après cette scène qui a décuplé mon scepticisme. Ils sont pas mal pensés, j'ai adhéré à certains. Même si les clichés étaient bien présents.
Alors en troisième point, je vais m'arrêter sur les meilleur(e)s ami(e)s.
Mais quelle amitié dites-moi...
Déjà, je peux reprocher à juste titre que les personnages secondaires, donc les amis, soient peu caractérisés. Deux phrases maximum qui se retrouvent (surtout pour Elliot) mises à mal par la suite parce que leurs caractères décrits entrent en contradictions avec leurs actes ou leurs paroles.
Une amitié fille – mec, j'aime bien. J'avais lu certaines critiques qui mettaient en avant cette relation sans en dire plus, j'avais hâte de voir.
Mal m'en a pris. Le coup classique....
Bon !
Je me suis pas focalisée sur les premières pages où je les rencontrais ensemble. Parfois les auteurs commencent par du cliché pour finir en fanfare.
Ou pas !
J'ai un meilleur ami homme et des meilleures amies femmes. Mon meilleur ami a une vie dissolue (Véridique ! Sa blonde, c'est la Miss Parfaite de Maeve, donc je compatissais et en plus, il aime boire à tout va. ) mais il ne me viendrait jamais à l'idée de le juger quoi qu'il ait pu faire. Qu'est-ce que c'est que ce mec ? Sérieusement ! C'est CA l'amitié ? « T'as une vie dissolue dégage ! » Et des claques dans ta tronche oui.
Et après, il revient comme une fleur en reprochant à son amie de ne pas lui avoir avoué la vérité. Bien entendu. Tous les jours je reviens raconter ma vie « dissolue » à quelqu'un qui m'a claqué la porte à la g**** en me jugeant. Sur mon front, il est tatoué : « masochiste power ! Meilleur ami tape ici !»
Et Maeve qui accepte tout ça.
Pour le coup, je dirais : Ok ! C'est son meilleur ami, ils se connaissent depuis longtemps, elle veut pas le perdre ! C'est pas un illogisme à proprement parler.
C'est LE personnage qui m'a le plus énervé dans le bouquin. Je pensais pas qu'Anita Blake serait détrônée par un homme.
Bref !
La seconde meilleure amie, Brianne. On la voit un peu mais pas suffisamment pour un avis étoffé. Là aussi, je trouve que la notion d'amitié est assez étrange. D'accord, Maeve prend sa défense au début du livre mais après, c'est comme si la meilleure amie cherchait à être avec cet homme là et que par conséquent, tout est de sa faute qu'elle se débrouille.
Et là, je n'ai pas du tout aimé.
Ça me faisait penser à « moi, j'ai pas demandé toutes les merdes qui m'arrivent, toi, tu le veux donc débrouille-toi ! Moi d'abord ! »
D'ailleurs, j'ai trouvé le « problème » réglé « un peu » facilement.
Le seul personnage un peu normal c'est Lukas. Heureusement que ce mec était là parce que j'aurais pas su aller jusqu'à bout du livre.
Lukas, c'est le seul personnage qui a des réactions « normales » ou du moins, explicables.
Les actions qui tournent autour de lui sont logiques et c'est une bouffée d'air frais. Il m'a pas tapé dans l'oeil comme Bruce chez Rebecca Kean mais il était plaisant à découvrir.
Dans pas mal de chroniques, la fin était décrite comme étonnante.
Dans un sens, elle l'a été. J'en étais contente bien qu'elle m'a fait penser, comme beaucoup, à Chasseuse de la nuit de Jeaniene Frost.
C'était un petit cliché.
Pourtant , ce n'était pas dérangeant au vu des événements passés.
Dans l'ensemble, ce n'est pas un roman à brûler comme j'ai eu envie de le faire avec Twilight.
Sauf que ce n'est pas non plus la révélation de l'année pour moi.
Ça se lit si on ne prend pas attention aux incohérences et aux caractères étranges de certains personnages.
Les fans du genre seront heureux d'une deuxième bit-lit à la francophone (la première étant Cassandre O'Donnell qui m'a aussi laissé un goût de « série américaine francisée »)... D'ailleurs, je pense que ce sont ces fans qui font le buzz autour de ce roman. Mais je ne veux pas trop m'avancer...
Les autres trouveront un ou deux détails intéressants.
Ceux qui, comme moi, ont assez vu de livres déclarés originaux mais ressemblant étrangement à ses prédécesseurs: passez votre chemin! Y a rien à voir!
J'ai commencé ce livre après avoir lu quelques critiques mitigées. De plus, une seconde auteur francophone (même si elle est suissesse) qui s'assume, je ne pouvais pas rater l'évènement.
J'ai lu certaines critiques qui affirmaient que la plume de l'auteur rendait l'histoire passionnante. Je suis d'accord de dire que la plume est, en effet, sympa et agréable mais pour moi, elle n'a rien éclipsé du tout...
Mais je commence par le début.
Premièrement, heureusement que Milady a changé la 4ème de couverture qui est bien plus mystérieuse et engageante que celle de Petit Caveau. Je dirais même que si vous lisez la couverture de Petit Caveau, vous avez lu le livre! Par contre, Milady aurait mieux fait de garder la couverture principale du Petit Caveau parce que la nana me fait penser à une péripatéticienne pour rester politiquement correcte. Je comprends le sens donné à chaque partie de l'image créée par Fleurine mais celle du Petit Caveau est quand même plus classe, selon moi. Bon d'accord! Avec Milady, pas de surprises, je m'attends à trouver un certain contenu dans le bouquin et j'ai toujours raison.... Ce que je n'aurai pas nécessairement imaginé de visu avec la couverture du Petit Caveau.
C'était pour l'extérieur. Deuxièmement, l'intérieur du livre.
La couverture de Milady est en total accord avec le contenu du livre: point positif. On peut pas se tromper quand on achète le bouquin: on aura de la bit-lit pure et dure. J'ai fait une overdose mais ce n'est pas grave, je peux passer au-dessus de ça pour une auteure francophone... En réalité, j'aurais pu mais non. Je suis désolée pour l'auteure mais non!non!non!non! et re non!
Je me calme. Je respire. Je reprends.
Donc...
On commence l'histoire avec Maeve dans une boîte de nuit. Jusque là rien de transcendant, c'est la place culte des héroïnes bit-lit. Petit bémol : Où cette histoire se situe-t-elle ? Je n'en ai toujours aucune idée.
Ensuite, on découvre les amis de Maeve et son caractère de... de...m*****. Elle a de bonnes vannes même si je trouve son caractère un peu trop fort. Ce n'est pas ça qui est un point négatif. Loin de là. C'est pas l'originalité du siècle mais je n'avais pas encore rencontré d'héroïne alcoolique. Donc ça change quand même un peu. Je l'avoue, j'ai eu du mal à m'identifier à une jeune femme qui boit et saute sur tout ce qui est beau. Au départ, j'ai cru qu'elle avait entre 25 et 30 ans vu sa propension à lever du coude facilement et à juger ceux qui ne boivent pas aussi bien qu'elle.
Puis j'ai découvert qu'elle était à l'école... Donc 21 ans.... A 21 ans, si une de mes copines lève du coude comme ça et se tape autant de mecs, je la harcèle jusqu'à ce qu'elle aille voir un spécialiste du comportement.
Oui ! Un psychiatre !
Mais ça, ce n'est qu'un avis subjectif. Revenons à un avis plus objectif.
Maeve, elle adore se battre donc je m'attendais à des coups de poings, de pieds,... De la baston quoi! La première scène de baston m'a fait froncer les sourcils. La nana veut se battre contre le mec qui frappe sa meilleure amie. Ok! Je ferais pareil. Le soucis réside dans le fait que l'auteur amène un aspect "réalité" qui gâche toute la scène.
Explication: en colère, prise dans l'action, vous n'êtes pas censée vous rendre compte que le mec fait une tête de plus que vous, que ses bras font votre cuisse voir plus... Vous foncez dans le tas parce que vous avez un caractère de m**** et que vous aimez vous battre en prime. Puis bon, sauvez votre meilleure amie, c'est votre apanage.
Non? Ou alors c'est moi qui suis comme ça?! Sur le coup, j'ai eu la sensation que l'héroïne était schyzo parce qu'elle passe de "bastooon" à "secouuurs"...
J'ai compris ce que l'auteure voulait faire: donner un aspect réel à cette scène mais la façon dont elle a tourné ça, a rendu le tout illogique pour moi. C'est de la bit-lit ! L'héroïne fonce dans le tas même si elle s'en prend plein la tronche parce que dans son esprit c'est "advienne que pourra". Soit on va à fond dans le style, soit on n'y va pas du tout mais alors il ne faut pas donner des traits de caractères aussi forts à son héroïne.
Dépassées les 50 premières pages que j'ai quand même bien aimées, je suis tombée dans un tas d'actions et de révélations... J'ai moins bien aimé quand ces actions et révélations menaient à des comportements qui me laissent encore perplexe pour certains.
Première action: les révélations sur la mort des parents de Maeve.
Pourquoi? Pourquoi à ce moment précis ? Ok! Elle fait un rêve étrange et passablement horrible (bien que rien n'est raconté réellement). Après UN rêve étrange, Maeve se retrouve à broyer du noir, ne plus dormir pour ne plus rêver et le grand-père qui s'ajoute.
Pourquoi? Je ne comprends toujours pas la suite logique des événements. Ni la logique des réactions.
Maeve est une tête dure. Tout le monde le répète depuis le début et c'est la sensation qu'elle donne dès la première page. Là, son grand-père lui avoue en demi mots certains trucs, elle le prend pour un fou (logique !) puis il part et elle se met à pleurer toutes les larmes de son corps.
POURQUOI ???
C'est une tête dure, elle a sale caractère et là, elle se met à pleurer, je ne sais trop pour quelle raison. Certains pourraient me dire « oui mais il lui a annoncé quelque chose de difficile » mais je n'ai pas eu la sensation que c'était pour ça qu'elle pleurait.
Par la suite, je comprends encore moins les réactions de Maeva face à son grand-père. Ok ! Il lui a caché la vérité mais ce n'est plus une enfant que diable ! Un peu de réflexions adultes....
A partir de ce moment, Maeve m’apparaîtra comme une adolescente en pleine crise pour un oui ou non parce qu'elle ne sait pas se mettre à la place d'un proche. L'empathie et Maeve ne se connaissent pas et ne se connaîtront visiblement jamais.
Les événements s'enchaînent les uns, les autres après cette scène qui a décuplé mon scepticisme. Ils sont pas mal pensés, j'ai adhéré à certains. Même si les clichés étaient bien présents.
Alors en troisième point, je vais m'arrêter sur les meilleur(e)s ami(e)s.
Mais quelle amitié dites-moi...
Déjà, je peux reprocher à juste titre que les personnages secondaires, donc les amis, soient peu caractérisés. Deux phrases maximum qui se retrouvent (surtout pour Elliot) mises à mal par la suite parce que leurs caractères décrits entrent en contradictions avec leurs actes ou leurs paroles.
Une amitié fille – mec, j'aime bien. J'avais lu certaines critiques qui mettaient en avant cette relation sans en dire plus, j'avais hâte de voir.
Mal m'en a pris. Le coup classique....
Bon !
Je me suis pas focalisée sur les premières pages où je les rencontrais ensemble. Parfois les auteurs commencent par du cliché pour finir en fanfare.
Ou pas !
J'ai un meilleur ami homme et des meilleures amies femmes. Mon meilleur ami a une vie dissolue (Véridique ! Sa blonde, c'est la Miss Parfaite de Maeve, donc je compatissais et en plus, il aime boire à tout va. ) mais il ne me viendrait jamais à l'idée de le juger quoi qu'il ait pu faire. Qu'est-ce que c'est que ce mec ? Sérieusement ! C'est CA l'amitié ? « T'as une vie dissolue dégage ! » Et des claques dans ta tronche oui.
Et après, il revient comme une fleur en reprochant à son amie de ne pas lui avoir avoué la vérité. Bien entendu. Tous les jours je reviens raconter ma vie « dissolue » à quelqu'un qui m'a claqué la porte à la g**** en me jugeant. Sur mon front, il est tatoué : « masochiste power ! Meilleur ami tape ici !»
Et Maeve qui accepte tout ça.
Pour le coup, je dirais : Ok ! C'est son meilleur ami, ils se connaissent depuis longtemps, elle veut pas le perdre ! C'est pas un illogisme à proprement parler.
C'est LE personnage qui m'a le plus énervé dans le bouquin. Je pensais pas qu'Anita Blake serait détrônée par un homme.
Bref !
La seconde meilleure amie, Brianne. On la voit un peu mais pas suffisamment pour un avis étoffé. Là aussi, je trouve que la notion d'amitié est assez étrange. D'accord, Maeve prend sa défense au début du livre mais après, c'est comme si la meilleure amie cherchait à être avec cet homme là et que par conséquent, tout est de sa faute qu'elle se débrouille.
Et là, je n'ai pas du tout aimé.
Ça me faisait penser à « moi, j'ai pas demandé toutes les merdes qui m'arrivent, toi, tu le veux donc débrouille-toi ! Moi d'abord ! »
D'ailleurs, j'ai trouvé le « problème » réglé « un peu » facilement.
Le seul personnage un peu normal c'est Lukas. Heureusement que ce mec était là parce que j'aurais pas su aller jusqu'à bout du livre.
Lukas, c'est le seul personnage qui a des réactions « normales » ou du moins, explicables.
Les actions qui tournent autour de lui sont logiques et c'est une bouffée d'air frais. Il m'a pas tapé dans l'oeil comme Bruce chez Rebecca Kean mais il était plaisant à découvrir.
Dans pas mal de chroniques, la fin était décrite comme étonnante.
Dans un sens, elle l'a été. J'en étais contente bien qu'elle m'a fait penser, comme beaucoup, à Chasseuse de la nuit de Jeaniene Frost.
C'était un petit cliché.
Pourtant , ce n'était pas dérangeant au vu des événements passés.
Dans l'ensemble, ce n'est pas un roman à brûler comme j'ai eu envie de le faire avec Twilight.
Sauf que ce n'est pas non plus la révélation de l'année pour moi.
Ça se lit si on ne prend pas attention aux incohérences et aux caractères étranges de certains personnages.
Les fans du genre seront heureux d'une deuxième bit-lit à la francophone (la première étant Cassandre O'Donnell qui m'a aussi laissé un goût de « série américaine francisée »)... D'ailleurs, je pense que ce sont ces fans qui font le buzz autour de ce roman. Mais je ne veux pas trop m'avancer...
Les autres trouveront un ou deux détails intéressants.
Ceux qui, comme moi, ont assez vu de livres déclarés originaux mais ressemblant étrangement à ses prédécesseurs: passez votre chemin! Y a rien à voir!
C'est sûr, la couverture que Fleurine avait faite pour le Petit Caveau était vraiment plus classe, mais au moins la nouvelle annonce clairement la couleur, ce qui n'est peut-être pas un mal... Au moins le lecteur ne pourra pas dire qu'il n'a pas été prévenu.
RépondreSupprimerC'est sur que j'étais prévenue.
SupprimerJ'attendais des scènes classés X style Confrérie de la Dague Noir ou Anita Blake et même ça, j'ai pas eu! Mdr! D'ailleurs, j'en ai pas parlé parce que c'est subjectif! mdr!