lundi 13 août 2012

Luminous de Dawn Metcalf


Titre : Luminous
Auteur : Dawn Metcalf
Editeur : Dutton Juvenile
Lecture VO
Note : 2/5

As reality slips and time stands still, Consuela finds herself thrust into the world of the Flow. Removed from all she loves into this shifting world overlapping our own, Consuela quickly discovers she has the power to step out of her earthly skin and cloak herself in new ones—skins made from the world around her, crafted from water, fire, air. She is joined by other teens with extraordinary abilities, bound together to safeguard a world they can affect, but where they no longer belong.
When murder threatens to undo the Flow, the Watcher charges Consuela and elusive, attractive V to stop the killer. But the psychopath who threatens her new world may also hold the only key to Consuela’s way home.

L'avis de Cassie

Je me disais qu'une jolie couverture (dont j'ai compris la signification ! pour une fois !) et un résumé plus ou moins attractif allait me faire découvrir un bon livre. Ah ! L'espoir ! Chose si volatile et cruelle ! Je me suis retrouvée devant un bouquin qui ne m'a pas plu du tout. Bon, je l'ai fini (preuve que des heures d'attente chez le médecin peuvent servir à quelque chose au final !) mais j'en avais vraiment ma claque. 
Dès le premier chapitre, je me suis doutée que ça allait être laborieux. On y découvre Consuela... en train de faire du shopping. Et elle se prend la tête sur les jeans qu'elle a sur le bras, se demandant lesquels acheter parce qu'ils ont tous l'air de la grossir. C'est ce qu'on appelle un début en fanfare ! (ironie quand tu nous tiens !) Et après, ça ne s'arrange pas puisqu'elle se regarde à poil dans la cabine d'essayage. Déjà là, je me suis dit que nous n'avions vraiment pas les mêmes valeurs... Je dois admettre avoir été surprise. Là, au moins, il y a un point peut-être pas si mal... Mouais. Passons. 
Voilà notre petite Consuela (rhabillée, hein !) qui sort de la cabine d'essayage et bam ! Elle a un vertige. Il fallait bien que quelque chose se passe, non ? Et donc, elle vient de chuter de façon très peu crédible et voilà qu'elle a des hallucinations. Et comme toutes les héroïnes : elle se relève avec un "je vais bien, je vais bien !"
Et quand elle bouge son collier autour de son cou, elle réalise qu'elle a quelque chose qui bouge sous la peau. Nous voilà dans Stargate SG-1 et je n'étais pas au courant ! Des choses qui bougent sous la peau... Ca donne pas mal d'ouvertures et aucune n'est très ragoûtante.
En tout cas, après cette mise en scène peut crédible, nous passons ailleurs. Nous découvrons Tender (si, si, il s'appelle comme ça ! Croix de bois, croix de fer...). Monsieur se cache et se méfie, réalisant que normalement, c'est censé être l'inverse. A côté de lui, Wish (ils ont tous des noms de fou, va falloir vous y faire, les amis !) est béat à cause d'une fissure dans le Flow. Les deux garçons parlent donc de cette fissure et d'un dénommé V (ça ne vous rappelle personne ?) qui aurait fait quelque chose de pas si bien et... ils partent. Tout ça pour ça. Surtout que après ces quelques lignes, nous revenons à Consuela. Je me suis demandée l'intérêt de casser la surprise si vite. Parce que là, moi, j'avais déjà compris. Du coup, j'ai roulé des yeux, pris sur moi de continuer ce premier chapitre pénible. 
Consuela prend ses médocs avec maman qui regarde la bosse qu'elle a dans le cou. Et là, miracle ! Ca ne bouge plus. Je me demande si elle avait pas fumé un peu quand elle a cru que ça bougeait parce que c'était la seule mention de mouvement qu'on a ! Elle se fait couler un bain à la lavande et *avance rapide parce qu'elle psychote un peu* elle se met à toucher à sa bosse et son doigt s'enfonce dedans. Et voilà ENFIN un point central du roman : elle sort de sa peau. 
J'ai trouvé ça franchement glauque. Majoritairement à cause de la façon dont c'est décrit. Surtout que, après, elle se balade assez souvent en squelette (d'où son surnom de Bones (qui m'a fait tiquer, comme pour V) et ça m'a toujours fait un drôle d'effet d'imaginer ça. Je ne vais pas dire que je suis facilement impressionnable, loin de là. Les trucs glauques et autres ne me dérangent pas. Au contraire. Mais là... Je sais pas. Ca a coincé. C'est peut-être le fait que Consuela le prenne aussi aisément ou la façon dont c'est écrit... Franchement, je ne sais pas. Mais je n'ai pas aimé des masses. 
Et la suite a la même allure. Je n'ai pas goûté la crédibilité de l'univers créé par l'auteure. Il est très recherché et j'applaudis son imagination mais je n'ai pas aimé pour autant. Les personnages manquent de profondeur, de réalisme. Leurs réactions sont peu crédibles... Et puis, il n'y a aucun suspense. J'ai déjà lu des livres où on connait l'identité du méchant dès le début mais il restait tout de même des retournements de situations dignes de ce nom ! Là, rien. C'est creux. Il ne se passe rien de très intéressant malgré le monde de possibilités qu'avait l'auteur. 
Je me suis ennuyée à le lire. Sincèrement. Déjà que les personnages sont vides, que les essais de péripéties sont ratés... Il fallait en plus que l'auteure rajoute une pseudo-romance qui est inutile, qui manque de vraisemblance et dont la fin m'a donné envie de rire. Tout ça pour qu'il y ait un peu d'amour dans ce monde... Si c'est pas cliché...!
L'évolution de l'affaire est tragi-comique. Tragique parce que je n'en revenais pas de ce que je lisais et comique parce que j'oscillais entre rire et désespoir. Plus d'une fois je me suis dit que j'allais arrêter les frais mais bon, quitte à le lire, autant le lire à fond... J'avais l'espoir de trouver quelque chose de bon mais je n'ai rien trouvé. Le seul bon point que j'accorde à ce livre, c'est l'imagination dont a fait preuve l'auteur. Elle a créé tout un monde et son fonctionnement qui sortent de l'ordinaire. J'applaudis sa créativité. Toutefois, le résultat final ne m'a pas convaincue du tout. 

Pour les lecteurs VF : pas de sortie de prévue !

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