Péchés Céruléens
Anita Blake #11
Laurell K Hamilton
Milady
9,5/10
Résumé :
C'est ce qui s'appelle tomber de haut. Autrefois, j'étais l'ennemie jurée des vampires, mon nom suffisait à faire trembler les monstres. Aujourd'hui, je suis la maîtresse de Jean-Claude, le vampire Maître de la Ville, et celle de Micah, le léopard-garou. Maintenant, je suis dévorée par les appétits vampiriques et la faim primitive des métamorphes ! Avouez que ma vie amoureuse est devenue un peu compliquée... Mais pour l'heure, Jean-Claude a besoin de moi. La créatrice de sa lignée a envoyé à Saint Louis une de ses servantes les plus puissantes et les plus cruelles. Tout le monde est sur la défensive, mais je ne vais pas me laisser faire. Pour sauver ceux que j'aime, je suis prête à aller très loin...
Mon avis :
Et encore un tome d'Anita Blake... Décidément, on ne s'en lasse pas ! J'ai tendance à croire que les séries qui traînent en longueur deviennent répétitives et incipides, au bout d'un moment. Ce n'est pas encore le cas d'Anita Blake. Bien sûr, il y a quelques éléments dérangeants. Aucun livre n'est parfait. Et puis, la perfection est une notion plutôt subjective.
Enfin bref, ici Anita se voit submergée par tout ce qui lui arrive. La pauvre va finir en dépression nerveuse si ça continue comme ça. D'un côté, des problèmes de vampires, d'un l'autre, des histoires de coeur, d'un autre encore, des problèmes de métamorphes et encore des problèmes de tueurs. Je ne sais pas comment elle tient le coup, franchement.
Le roman se passe sur peu de temps et il s'y passe nombre de rebondissements. Tout est très bien orchestré, comme toujours. Les personnages nous sont connus et donc proches. Ils ont toujours ce relief qui les rend presque réels (si tant est que ce fut possible). Depuis dix tomes, on apprend à les connaître et l'air de rien, on finit par s'y attacher. Il est presque possible de prévoir les réactions des uns ou des autres. Ils évoluent et on les suit dans les affres d'une vie où tout semble possible, de la plus merveilleuse des choses à la plus horrible.
Belle Morte prend un rôle plus important dans ce tome. Elle devient vraiment un personnage alors qu'avant, elle apparaissait plus comme un fantôme. Il aurait mieux valu pour tous que ça reste ainsi. Des révélations sont faites, des changements s'opèrent. J'ai été choquée de l'attitude de Dolph. Il me faut l'admettre, j'ai eu du mal à encaisser. Mais après, tout s'explique. Heureusement parce que je le déprécie déjà assez, maintenant. Zerbrowski, égal à lui-même avec son humour et ses attitudes. Je l'apprécie de plus en plus, celui-là. Il amène un doux vent de légèreté qui est de plus en plus nécessaire face à l'espace suffoquant des romans.
En tout cas, même si le sexe présent dans le livre devient de plus en plus présent, il n'est pas trop dérangeant, pour l'instant. Il est là mais il a des raisons de l'être, on va dire. Il est certain que c'est différent des premiers tomes mais tout évolue. Il n'y a plus qu'à espérer que les choses n'empirent pas parce que trop de sexe tue le sexe. Ca ruinerait tout, au final.
En conclusion, c'est un très bon tome, comme toujours. La fin m'a parue un peu étrange, néanmoins. Je ne sais pas trop si c'est la conversation au téléphone ou autre chose. Il y a quelque chose qui m'a semblé étrange, déplacé. Allez savoir, c'est peut-être juste moi. Il n'en reste pas moins que j'ai énormément apprécié la lecture et que je me mets à la suite immédiatement.
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