dimanche 27 novembre 2011

[Interview #9] John Steelwood

L'interview du mois, qu'est-ce que c'est ?
Hé bien, c'est une interview de jeunes auteurs par mois. Il y en aura parfois une, parfois deux. Peut-être plus. Et c'est là pour vous faire découvrir les écrivains français qui tentent de percer. Parce que les français aussi sont bons !

Haha ! Avouez ! Vous l'attendiez, cette neuvième interview ! Et bien, la voici !

Pour bien commencer, une petite présentation ?
Je me nomme John Steelwood, je suis un pseudonyme. Je me retranche derrière ce nom anglophone pour différentes raisons. La première est simple, j’écris sous un autre nom, le vrai, et ces autres écrits ne correspondent pas à ce que je propose aux lecteurs avec John. Ce pseudo sert avant tout à dresser une barrière entre les genres, une barrière qui, un jour, disparaîtra peut-être.
Secundo, quand je prends la plume sous John, je me lâche, je dépasse ces limites qui me contraignent sous ma véritable identité. L’écriture n’est pas vraiment la même, elle est plus sombre, John est sans doute mon Georges Stark, ma part des ténèbres.
Mais pour en revenir à ma présentation, je suis père de deux enfants et j’ai la chance d’avoir une épouse qui me soutient dans mon travail d’écriture. J’écris depuis de nombreuses années et c’est toujours un véritable plaisir.
Dis-nous tout. D'où t'es venue l'envie d'écrire, que représente l'univers de la littérature pour toi ?
L’envie d’écrire remonte loin, très loin. Elle est apparue avec toutes ses parties de Scrabble et de Boggle, et s’est concrétisée à l’âge de neuf ans quand j’ai écrit une histoire se déroulant comme dans ces livres où vous êtes le héros. Malgré cette première tentative, j’ai laissé tomber l’écriture pour un temps : 1) je n’aimais pas mon écriture 2)ça ne cassait pas des briques et 3)j’ai une tenue de stylo peu conventionnelle ; elle provoque rapidement des crampes très douloureuses.
Puis mon premier ordinateur, un Exl100, est entré dans ma vie. À partir de l’âge de 11 ans, j’ai tapé des lignes et des lignes de codes, et crois-moi, c’est un véritable exercice de saisir plus de 1000 lignes sans la moindre erreur, c’est à cette époque que je me suis forgé l’envie de recommencer à écrire, mais avant, j’ai appris à me servir d’un clavier et j’ai surtout regardé le monde autour de moi. J’ai analysé la vie.
À l’âge de 17 ans, Stephen King, par l’intermédiaire de
Shining pénètre tel un météore dans mon espace. L’envie de reprendre enfin la plume réapparaît, depuis elle ne m’a plus quitté.
Quant aux livres, j’en dévore énormément, de la bonne et de la mauvaise littérature. Il faut lire de tout pour se forger une idée, pour avancer, pour progresser. Sans un livre, je crois que je serais malheureux.
Parle nous de ton/tes livres, personnages. D'où te vient l'inspiration ?
Pour L’homme de sang, mes personnages sont issus du monde qui m’entoure. C’est un peu moi, mon voisin, des inconnus, des personnes de mon entourage, mais jamais une caricature, j'essaye toujours d’approfondir les sentiments de mes personnages. Pour cela, je pioche dans les images que je capte au fil de mes rencontres, de mes balades, ensuite je laisse une autre partie de moi le soin de trouver un angle d’attaque et ainsi créer une intrigue. L’inspiration, je ne la commande pas, c’est elle qui me guide et je serais bien incapable de vous dire « pourquoi ».
Pour ce livre, que je qualifierais de court roman, il appose une première pierre : la base des personnages. J’ai tenu à travailler leur psychologie, les présenter au lecteur afin qu’ils se familiarisent avec eux. À la fin du livre, Bastien, l’homme de sang, aura accompli une première étape dans son existence. La suite proposera aux lecteurs un livre plus important, avec des combats, une intrigue plus poussée et surtout, un méchant aux intentions diaboliques.
Quels projets as-tu pour l'avenir ?
Je travaille sur des nouvelles en grand majorité horrifique. Actuellement, j’écris un texte sur le thème de la peinture. J’ai envie de revisiter le livre d’Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray, mais dans l’espace réduit d’une nouvelle. La peinture m’a toujours fasciné ; j’ai eu l’occasion de peindre deux ou trois tableaux à l’huile, mais cela reste de l’amateurisme. Cependant j’adore flâner dans un musée (la ville de Florence restera un très beau souvenir en ce qui concerne la peinture).
Ensuite, je vais m’atteler courant 2012 à un livre traitant des vampires, mais sur un mode différent de celui proposé actuellement aux lecteurs. J’aime le
Dracula de Bram Stocker, j’ai un petit faible pour Entretien avec un vampire d’Anne Rice et j’aimerais, par le biais des avancées technologiques dans le monde actuel, écrire un roman vampirique comme l’a fait Richard Matheson avec Je suis une légende.
L'un des personnages de ce livre sera le Maërloth, un être traquant les futures proies pour nourrir les vampires.
Un petit mot pour tes lecteurs ?
J’espère que vous passerez un bon moment en compagnie de mon livre et qui sait, un jour je serai peut-être amené à clore mon histoire en écrivant « Merci à vous fidèles lecteurs ».
 Et voilà ! C'est déjà fini ! Rendez-vous en Décembre pour une autre interview !

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