mardi 1 novembre 2011

Ville de Sang (Helldown #1) de Anne-Christine Remiche

En partenariat avec les éditions
Sharon Kena


Titre : Ville de sang
Série : Helldown #1
Auteur : Anne-Christine Remiche
Editeur : Sharon Kena
Note : 4/5

Ils ont le même sang et pourtant…
A vingt-quatre ans, Heilin fait partie de l’élite des Headhunters, commando spécial de Helldown mais aussi du monde. Il a vingt-sept ans et a déserté son boulot pour trouver les réponses à ses questions.
Torsten pensait sauver sa sœur en la fuyant mais c’est ensemble qu’ils pourront résoudre l’énigme de leurs existences. Ils vont apprendre que c’est en sautant à pieds joints au centre de leurs peurs qu’ils trouveront leur Destin et qu’ils pourront affronter les pires dangers. Mais avant cela, l’enfer s’ouvrira pour eux.
Face à des créatures sorties d’une imagination dérangée, face à des alliés étonnants et pas toujours désirés, face à sa propre famille, la confrontation va ressembler au labyrinthe du Minotaure : inégale et mortuaire. Il ne restera plus à Heilin et Torsten que l’espoir qu’Arianne ait bien déroulé le fil rouge pour qu’ils puissent échapper à l’ennemi plus vieux et plus effroyable que jamais.
Mon avis :
Alors celui-là, je l'attendais ! L'auteur sait faire envie et je ne peux que remercier les éditions Sharon Kena pour me donner l'occasion de l'avoir en avance (Rappel : il sort le 22 novembre) 
L'univers de Helldown diffère de ce que j'ai pu lire jusqu'alors. Heilin est une jeune femme décidée, sûre d'elle et emportée. Son univers est lugubre voire glauque. Bon, jusque là, ça n'a pas l'air de changer des romans bit-lit américains publiés à outrance en France. Cependant, la différence est dans la manière de présenter le monde dans lequel Heilin évolue. Et ça, je doute de pouvoir le rendre en quelques phrases. Cela diffère aussi dans les relations entre les personnages, dans leur façon d'agir les uns envers les autres.
L'auteure a su exposer son monde sans pour autant trop en dévoiler au début. On sait les grandes lignes et au fur et à mesure de la lecture, on en découvre plus. Les éléments se rajoutent doucement mais sûrement. La manière dont l'auteure a placé certains faits, certains instants donne vraiment envie d'en savoir plus alors qu'on lit. Et parfois on enrage sur sa manière de couper les chapitres, évidemment.
De plus, le vrai fil rouge de l'histoire n'est pas tant dans Heilin. On suit majoritairement celle-ci mais le vrai fil rouge, c'est son frère, Torsten. Ce personnage est un idiot buté mais je l'ai adoré. Sa dévotion à sa soeur est proprement émouvante. Il est un personnage secondaire dans la façon dont il est intégré à l'histoire et pourtant, c'est autour de lui que tout tourne. Sans lui, il n'y aurait pas d'histoire.
Les relations d'Heilin avec les autres personnages sont assez nébuleuses au début mais comme pour l'univers, elles se dévoilent au fur et à mesure. Tout comme le passé d'Heilin. On en apprend toujours plus mais il faut patienter, lire. C'est un peu rageant et on est un peu perdus parfois mais on finit toujours par retomber sur nos pattes.
Le style de l'auteur est vif et direct. Il n'y a pas de fioritures que l'on a tendance à souvent retrouver dans les livres de maintenant.
L'utilisation de plusieurs mythologies est agréable. On retrouve des termes venus d'un peu partout dans le monde est cette diversité est un point d'originalité à souligner. La plupart prenne une mythologie, pas plusieurs. Le must ? C'est bien organisé et on s'y retrouve aisément.
Le seul petit point noir que je pourrais trouver à ce roman, c'est que Heilin accepte trop vite son Destin. La rupture entre le "avant" et le "après" manque un peu de fluidité mais ça n'a rien de vraiment gênant. Pas plus gênant que la façon d'être un peu emmêlé dans tous les personnages au départ. Ce sont les deux points qui m'ont parus négatifs.
Sincèrement, lisez-le. Une fois que j'aie eu le temps de m'y plonger, je n'ai pas su arrêter avant la fin. Il est vraiment bon et montre que les auteurs francophones sont capables d'écrire de bons romans. Il n'y a pas que les américains qui savent écrire de la bonne bit-lit.
Pour bien terminer, THE citation qui m'a bien fait rire à propos d'un personage agaçant à souhait que je n'apprécie pas franchement :
"Il n'aurait pas étonné d'apprendre que son frère était la réincarnation de l'iceberg qui avait coulé le Titanic."
Petits liens :


2 commentaires:

  1. Superbe chronique Kassie, pour un roman qui le mérite et une auteur qui le vaut bien. Encore du bon travail de fait !!!!

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  2. et bien il me donne vraiment envie celui là. Je ne manquerai pas de me le prendre pour noel. Bonne critique en tout cas.

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