Titre : Cezar
Série : Les Gardiens de l'Eternité
Auteur : Alexandra Ivy
Editeur : Milady
Note : 3/5
En s'offrant à Cezar il y a 200 ans, Anna Randal a été investie d'un pouvoir surnaturel dont elle ne peut saisir la nature. Quant à Cezar, ces ébats lui ont coûté deux siècles de pénitence. Désormais, alors que les oracles lui ont ordonné de veiller sur Anna, Cezar est partagé entre son devoir de la protéger et son désir de la posséder.
Mon avis :
J'aime beaucoup le style d'Alexandra Ivy et, bien que j'abhorre littéralement les vampires, j'ai passé un bon moment de lecture. J'aime bien l'univers créé par l'auteur et je compte continuer la série au moins pour rencontrer Jagr. Ensuite, j'aviserai.
Pour ce tome, c'était agréable mais sans plus. J'ai beaucoup aimé la reprise de la fée Morgane et ce que l'auteure en a fait. J'aime bien les psychopathes, faut dire... Je résiste pas à un personnage totalement dégénéré. En tout cas, cette version de la fée Morgane est bien élaborée, complète et profonde. J'ai beaucoup aimé.
Cezar est l'archétype du vampire arrogant, dominateur... Et j'en passe et des meilleures. Je préfère ne pas me pencher sur lui que j'ai trouvé d'une banalité effarante. De toute façon, il n'y a pas vraiment grand-chose à dire. Je n'en attendais pas beaucoup donc ça va : pas de déception. Mais franchement, les cheveux longs ? Sérieux ? Il faut vraiment qu'ils découvrent une invention merveilleuse : le coiffeur.
Anna, de son côté, m'a un peu agacée. Elle est forte et indépendante mais soumise à Cezar bien qu'elle tente de résister. Ses efforts sont - évidemment - vains. Au demeurant, j'ai apprécié le personnage même si elle a des réactions un peu énervantes. Elle a une profondeur qui fait défaut aux vampires du roman.
J'ai bien aimé retrouver Dante, Viper et Styx ainsi que leurs compagnes. Ca donne une impression d'unité à tous les tomes et comme j'avais beaucoup aimé Viper et Styx, je ne peux me plaindre de les retrouver.
Comme à son habitude, Levet apporte de l'humour au tome. Il est plus important qu'il n'y parait puisqu'il allège l'atmosphère sombre du roman. Sans lui, tout serait trop lisse, une suite de calme, d'action et de sexe.
Concernant le sexe, j'ai été plutôt agréable surprise en voyant qu'il errait dans l'ombre sans prendre forme avant un bon moment. Bien sûr, après, il revient plusieurs fois à la charge mais il y a eu pire. Ca change de ne pas avoir à subir la libido de Cezar du début à la fin. Il y pense souvent mais moins que les vampires des tomes précédents.
Pour ce qui est des oracles... Je les ai trouvé un peu useless. Ils sont là, certes, mais je ne trouve pas qu'ils servent à grand-chose à part à donner un destin à Anna et à expliquer les deux siècles d'absence de Cezar. Qu'ils n'auraient pas été là que le roman n'aurait absolument rien perdu.
Pour terminer et lier avec le tome 5, Jagr apparaît dans ce tome et, franchement, il me donne envie de le découvrir. Il a l'air d'être différent des 4 qui l'ont précédé et il m'intrigue. C'est une vraie teigne d'ermite et je me demande ce que Styx a bien pu lui demander et comment il aura réagi. Bon, je suis sûre que ça a rapport avec une femme mais ça n'empêche pas le fait que je suis intriguée et que je pense bien lire le tome sur Jagr (dont je ne saurais sûrement jamais prononcer le nom...).
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