Titre : Sense and Sensibility
Auteur : Jane Austen
Editeur : Penguin Classics
Lecture VO
Note : 3,5/5
Raison et sentiments sont joués par deux sueurs, Elinor et Marianne Dashwood. Elinor représente la raison, Marianne le sentiment. La raison a raison de l'imprudence du sentiment, que la trahison du beau et lâche Willoughby, dernier séducteur du XVIIIè siècle, rendra raisonnable à la fin. Mais que Marianne est belle quand elle tombe dans les collines, un jour de pluie et de vent.
Mon avis :
J'ai décidé de lire ce roman pour les mêmes raisons que je l'avais fait pour Pride and Prejudice. Le film m'a bien plus et comme j'ai adoré le style de Jane Austen dans Pride and Prejudice, je me suis dit que j'allais pousser jusqu'à son premier roman.
Je suis un peu déçue de celui-ci. Le début est assez lourd et j'ai eu vraiment du mal à entrer dans l'histoire. Les choses importantes se passent toutes en même temps et je me suis demandée ce qu'il pourrait bien se passer par la suite. Autant dire que je n'étais pas très enthousiaste pour lire la suite. Mais malgré un départ en catastrophe, la suite s'est révélée plus légère. Le style est plus fluide et malgré le manque d'événement de grande importance, ç'a été agréable à lire.
J'ai eu un peu de mal avec la manière dont l'auteure traite la famille Dashwood. Grâce au film, je savais que Elinor et Marianne avaient une petite soeur mais celle-ci est à peine évoquée dans le livre (je crois que son nom apparaît deux fois que quatre cent pages) et je me suis demandé à chaque fois "mais qui c'est, cette Margaret ?" avant de comprendre que c'était la troisième miss Dashwood.
Elinor et Marianne sont des personnages profonds et rehaussent le niveau du livre. Sans elles, je crois que j'aurais abandonné au bout de cent pages. Les autres personnages même récurrents comme Sir John et sa femme ou Mrs Jennings ne m'ont pas laissé une forte impression. En plus, comme je pouvais à peine les voir en peinture...
A contrario, j'ai aimé la manière dont la perfidie et la méchanceté de Miss Lucy Steele a été démontrée. J'ai eu du mal à croire qu'elle était vraiment une sale peste mais en fait, en y resongeant plus tard et en regardant la tournure des phrases, cette fille est réellement une peste détestable.
Bref, c'est un roman agréable à lire pour qui a le courage de passer les premiers chapitres. Cette petite déception ne m'empêchera nullement de découvrir les autres romans de Jane Austen même si j'espère avoir affaire à autre chose.
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