jeudi 9 février 2012

Dead Rules de Randy Russell


Titre : Dead Rules
Auteur : Randy Russell
Editeur : HarperTeen
Lecture VO
Note : 3/5


Till death
Jana Webster and Michael Haynes were in love. They were destined to be together forever.
Do
But Jana's destiny was fatally flawed. And now she's in Dead School, where Mars Dreamcote lurks in the back of the classroom, with his beguiling blue eyes, mysterious smile, and irresistibly warm touch.
Us
Michael and Jana were incomplete without each other. There was no room for Mars in Jana's life--or death--story. Jana was sure Michael would rush to her side soon.
Part
But things aren't going according to Jana's plan. So Jana decides to do whatever it takes to make her dreams come true--no matter what rules she has to break.
Mon avis :
Je ne sais pas trop quoi penser de ce roman bien que ça fasse deux jours que je l'ai terminé. D'un côté, c'est une lecture plaisante, parfois drôle et franchement morbide mais de l'autre... Je dirais que ça n'a pas vraiment de sens. Si tout se déroule plutôt bien au départ, il y a un moment où ça dérape et la fin m'a juste laissée... je ne sais même pas le dire. Disons que je ne m'attendais pas à ça, à ce qu'on commence un second cycle renversé. Vous ne comprenez rien ? Je vous rassure, je n'ai pas trop compris cette fin non plus.
Enfin, prenons par le début.
Nous avons donc Jana Webster. Le début étant assez chaotique, je vous donne la piste : elle est dans un autobus avec sa future colocataire et elles vont vers l'école en parlant un peu. Soit. Après, on fait des bonds dans le passé avant de revenir dans le présent et c'est un peu fouillis. Bref, donc, au début, on ne sait pas où va le car et il faut attendre un moment avant de comprendre que Jana est morte (et d'une mort trèèèèèèèèèèès con dont je ne dirai rien) et qu'elle va à la Dead School. Et dès le premier chapitre, on voit les prémices de son obsession pour son copain. J'ai cru que j'allais avoir assez de force pour entrer dans le bouquin et la secouer comme un prunier tellement m'énervait et me saoulait en même temps !
Sinon, eh oui, il existe une école pour les morts avec des gens tout droit sortis d'un film d'horreur, des Vierges evanescentes et de profs d'un ennui... mortel (oh, la jolie blague de m*rde !). Ensuite, il y a les Sliders et les Risers. Jana est une Riser et, je vous le donne en mille, le bad boy du roman est... un Slider ! Bravo à la demoiselle dans le fond !
Bref, rien que du cliché, jusque là. Le fait est que, aussi beau que soit Mars Dreamcote, ce méchant garçon a un besoin secret (si je vous le dis, je gâche la suprise alors chut !) et Jana semble être son moyen d'y parvenir. Etonnant, pas vrai ? Enfin, le problème est que Jana est attaché à son petit ami, Michael, qui lui est toujours vivant. Elle échaffaude un plan de cinglée (la mort ne lui réussit pas, si vous voulez mon avis) et entraîne Mars et son ami, Wyatt, dedans. Et Mars marche en plein dedans, semblant croire qu'il maitrise tout. Ah ah !
J'ai beau me moquer de lui, je suis folle de Mars. C'est sûrement le seul personnage qui vaut le coup même si les autres sont bien développés et tout ce qu'il faut. Ce type est canon, intelligent, manipulateur et tout un tas de choses qui m'ont donné envie d'y être pour goûter un chouïa à la chaleur qu'il émet. Un gars comme ça, on ne résiste pas !
Au fil de la lecture, on en apprend plus sur les amies de Jana, Arva (l'intello qui a eu une mort encore plus con que celle de Jana), Béatrice (qui n'aurait pas dû aller voir le grand méchant loup) et Pauline à qui la mort à donné un avantage non-négligeable. On en apprend aussi plus sur Webster&Haynes (Jana et son copain).
Ce qui me chiffonne, c'est que nous lecteurs savons la vérité derrière la mort de Jana mais elle ne le saura jamais. Ce que je n'ai pas compris, c'est pourquoi l'auteur a imposé un tel rôle à chaque personnage pour n'en rien faire. Ca aurait pu donner quelque chose de génial et au lieu de ça, rien. Quand des bouts de réalité derrière l'idéalisation de Jana ont commencé à apparaitre, je me suis dit "ouais ! Va y avoir du grabuge !". Autant pour moi, hein. Il n'y a rien eu. C'est resté sur le même tempo tout au long du roman. Ca a même peut-être ralenti sur la fin. Je trouve que, si le début est pas trop mal même si Jana est une folle obsédée et à tendance psychopathe, et bien la suite est partie en sucette.
Et, franchement, les dernières lignes m'ont donné envie de rire (et j'ai ri) tellement c'était... Je n'ai même pas de mot. La fin que l'auteur nous a fait est juste... POUAH ! Bon, évidemment, il y a un atout non-négligeable mais franchement, il se perd dans l'effet fou-rire que ça m'a donné. Je crois que c'est surtout le fait que tout se soit violemment retourné sans explication apparente qui m'a flanqué un tel fou rire. En plus, ça laisse une ouverture de la taille de l'Himalaya et j'espère qu'il y aura une suite pour boucher ça. J'en doute mais bon... Il n'empêche qu'avoir une réponse claire et nette n'aurait pas été un tort mais l'auteur a l'air d'avoir eu un peu de mal à gérer son intrigue et ses personnages...

En résumé (parce que je suis partie très loin) : Jana est une folle qui est morte d'une façon affreusement con avec un trouble obsessionel pour son copain Michael et des tendances morbides poussant au meurtre pour satisfaire son âme d'actrice et interprêter le rôle de sa vie : Juliette (sauf qu'elle veut tuer Roméo pour qu'il la rejoigne dans la mort).
*reprend son souffle*
Et donc tout le roman tourne autour de Jana qui veut son copain et qui veut à tout pris devenir une Slider pour pouvoir le tuer et les réunir à jamais. Ah, si vous aimez les romances, c'est bon pour vous (même si Jana aurait bien besoin d'un psy) et que Michael n'a rien du Roméo que Jana a dans la tête. En tout cas, moi, je n'ai pas aimé plus que ça. Je suis juste sidérée par l'attitude de Jana.
A mes yeux, les seules choses bien dans ce roman, c'est l'originalité (surtout celle déployées pour certaines morts) et Mars (et Wyatt aussi, il est pas mal).
Je vous met le 4e trailer (sur 5) parce qu'on a de belles images de Mars et Wyatt...

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