mercredi 27 février 2013

Traquée (Rebecca Kean #1) par Cassandra O'Donnell



Titre: Traquée
Série: Rebecca Kean #1
Auteur: Cassandra O'Donnell
Editeur: J'ai lu
Résumé: 
Burlington...Nouvelle-Angleterre. Pas de délinquance, élue la ville la plus paisible des États unis, bref un petit havre de paix pour une sorcière condamnée à mort et bien décidée à vivre discrètement et clandestinement, parmi les humains. Malheureusement, en arrivant ici, je me suis vite aperçue que la réalité était tout autre et qu'il y avait plus de démons, de vampires, de loups garous et autres prédateurs ici que partout ailleurs dans ce foutu pays. Mais ça, évidemment, ce n'est pas le genre de renseignements fournis par l'office de tourisme. Maudit soit-il...

Avis de Lili

Déjà, quand j'ai su qu'une auteure francophone allait être éditée par J'ai lu, ma curiosité a crevé le plafond. Mais quelle ne fut pas ma déception en apprenant le nom de l'auteure. Pourquoi se cacher derrière un pseudonyme anglais? Ça m'a donné l'impression que l'auteure ne s'assumait pas totalement. D'ailleurs, certaines critiques m'ont donné raison : on a imputé à une traductrice fantoche les erreurs de français.
Bref! C'est un détail, certes. Néanmoins, ce petit point m'a marqué et a rendu ma lecture du tome 1 " Traquée" assez difficile malgré tout.

Traquée, c'est l'histoire de Rebecca et de sa fille, Léo. On découvre l'archétype de l'héroïne Bit-lit : forte, vulgaire sur les bords (voir complètement par moment), jolie, jeune, intelligente, dotée de grands pouvoirs, .... Dis comme ça, j'ai l'impression de lire la définition de la Marie-Sue. En même temps, l'auteure nous rabâche assez les oreilles avec la beauté de Rebecca, la puissance de Rebecca, l'attirance qu'exerce Rebecca sur tous les mâles qui l'entourent. Alors je sais que c'est un truc récurrent de la Bit-lit, mais là, ça devient "Nawak". Pourquoi je dis ça? Parce que l'auteure nous rappelle la beauté de Rebecca dès qu'un homme s'approche de son héroïne.
Au bout de la dixième fois (je suis large), ça devient saoulant.
En prime, l'héroïne ne doit pas avoir de sentiments: "elle est une sorcière de guerre! Merde!" C'est comme pour Maeve Regan, quelqu'un peut m'expliquer pourquoi elle pleurniche après avoir buté quelqu'un ?

Donc on lit les aventures de Rebecca qui a fuit l'Europe pour un trou paumé où elle espère vivre longtemps sans emmerdes. Très rapidement, on fait connaissance avec les "mâles" de la série. D'abord, nous avons Mark. Personnage dont je suis tombée amoureuse dès les premières lignes. Avocat, il me paraissait d'une certaine classe et d'un mec qui pourrait en faire baver à l'héroïne ... Bon! J'avoue que le voir sauter l'héroïne au bout de vingt pages (je sais plus exactement, mais c'était rapide), ça m'a refroidit. Pourtant, j'ai senti qu'il y avait un truc louche sous cette scène (sentiment qui se révèle juste quelques tomes plus loin).
Puis Raphaël pointe le bout de son nez. Vampire sexy aux cheveux longs et aux yeux bleus d'un lac gelé en hiver ... Ou pas! Je ne pige pas comment on peut aimer les cheveux longs chez un mec. C'est un avis subjectif, mais pour moi, ça n'a rien d'attirant. J'en frémis de dégoût. Donc déjà, Raphael finit en dernier sur mon échelle de "baver sur un beau héros de roman".
Outre sa chevelure extraordinaire, Raphael est un vampire. Mais pas n'importe lequel, s'il vous plait. Un vampire millénaire.
Très rapidement, Rebecca se trouve lié à Raphael. Raphael qui appelle notre héroïne parfaite: ma douce.
Et là, j'ai décroché de l'histoire du tome 1. Ca faisait un peu trop Anita Blake. Pas parce que d'autres personnages masculins vont venir se greffer à l'héroïne (façon de parler! Quoi que ...) mais parce qu'un vampire chef de tous les vampires, siégeant au sein d'un conseil, beau comme un ange (yeux bleus, chevelure incroyable, peau douce, ...), puissant comme un démon, incapable de résister à la sorcière parce qu'elle peut lui apporter plein de trucs....
Ca vous parle? Non! Parce qu'à moi, ça m'a tout de suite tilté! Oui!Oui! Jean-Claude et Anita.
A partir de là, impossible de lire sans faire des amalgames. J'envie les gens capables de se détacher d'une lecture à une autre. Ne pas remarquer les ressemblances, c'est carrément un don, selon moi.

Finalement, le tome 1 se lit facilement (l'écriture est classique dans le genre bit-lit), les personnages sont nombreux, les rebondissements aussi (parfois beaucoup trop. Comme si l'auteur tentait de cacher des blancs dans son fil rouge)... Puis Léo est un personnage qui a éveillé ma curiosité (contrairement au soi-disant superbe Raphaël à qui je veux bien payer le coiffeur).


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