Le dernier Jardin #1 : Ephémère de Lauren DeStefano

Lecture VO

Titre :

Wither / Ephémère

Série : 

The Chemical Garden / Le Dernier Jardin #1

Auteur : 

Lauren DeStefano

Editeur : 

Simon & Schuster / Castelmore

Note :

Coup de coeur

 

Résumé :

What if you knew exactly when you would die?
Thanks to modern science, every human being has become a ticking genetic time bomb — males only live to age twenty-five, and females only live to age twenty. In this bleak landscape, young girls are kidnapped and forced into polygamous marriages to keep the population from dying out.
When sixteen-year-old Rhine Ellery is taken by the Gatherers to become a bride, she enters a world of wealth and privilege. Despite her husband Linden's genuine love for her, and a tenuous trust among her sister wives, Rhine has one purpose: to escape — to find her twin brother and go home.

~~*~~

Mon avis :

Dur de mettre en mot toute l'émotion face à ce livre. Je viens juste de le finir mais il faut que je couche tout ça sur écran de suite.

Dès le départ, nous sommes avec Rhine et il n'est pas aisé de voir ce qui lui arrive. Au départ, il est difficile de comprendre ce qu'il se passe. Et puis, la réalité s'instaure et, aux côtés de Rhine, on traverse ses aventures.

On souffre avec elle de ce qu'il se passe, de cette captivité forcée, de l'obligation qu'elle a de se taire et de faire tapisserie. Ses souvenirs de son frère et de ses parents sont récurrents et douloureux, on imagine parfaitement ce qu'elle ressent même si l'auteur ne le met pas vraiment en mot. Rien que le fait que ses souvenirs soient là, qu'elle pense à lui de cette manière alors qu'elle est piégée dans ce manoir presque féerique...

Ses soeurs épouses sont aussi différentes entre elles que possible.

Cecily est jeune et impatiente. Elle est d'une innocence touchante et malgré ses remarques déplaisantes, ses sarcasmes, on s'attache vite à elle. Elle ne comprend pas ce qu'il se passe vraiment et, même s'il est difficile pour nous de comprendre comment elle fait, on apprécie son caractère, sa vivacité.

Jenna est aussi sombre de que Rhine, voire plus. Elle n'a jamais voulu ça et ce qu'il s'est passé lors de leur enlèvement la rend d'autant plus haineuse à l'égard de son mari - Linden - et du père de son mari - Vaughn.

Linden, quant à lui, est fragile, innocent, adorable. Malgré le fait que Rhine le voit d'un mauvais oeil à cause de sa présence ici, on ne peut que l'apprécier. Surtout face à ce qu'il se passe dès les premiers chapitres. Et tout au long du roman, on s'attache à lui de plus en plus.

Et derrière le ressentiment, l'envie d'évasion de Rhine, derrière ses obligations d'épouses, ses manipulations pour sortir... Il y a un noir secret. Dans ce manoir d'apparence si parfait, il y a quelque chose de terrible. On pense qu'on pourrait y vivre heureux jusqu'à la fin si l'on décide de ne pas aller plus loin que les apparences.

Avec tout cela, on ressent vraiment diverses émotions. La peur, la rage, la honte, la haine, la tendresse, l'amitié... En suivant Rhine, on découvre un monde tragique où les gens tombent comme des mouches, où les filles sont enlevées et utilisées, où la peur et la solitude sont constantes. C'est un monde vraiment difficile à supporter, même pour le lecteur. Mais un monde dont on veut absolument en savoir plus.

Que faire de sa vie quand on connaît la date exacte de sa mort ?
Les scientifiques ont créé des enfants génétiquement parfaits, immunisés contre toutes les maladies. L'humanité a cru voir son avenir assuré...jusqu'au jour où le verdict accablant est tombé. Ces jeunes gens ont une espérance de vie incroyablement courte : 25 ans pour les hommes, 20 ans pour les femmes, sans exception. Dans ce monde désolé, des jeunes filles sont kidnappées et contraintes à des mariages polygames pour la survie de l'espèce.
Rhine, âgée de seize ans, a été enlevée de force à son frère. Elle se réveille enfermée dans une prison dorée, un manoir où des serviteurs veillent à ses moindres désirs. Malgré l'amour sincère de son mari et la confiance qui s'instaure petit à petit avec ses sœurs épouses, Rhine n'a qu'une idée en tête : s'enfuir de cet endroit.

Succubus Blues de Richelle Mead

Titre :

Succubus Blues

Série :

Georgina Kincaid #1

Auteur :

Richelle Mead

Editeur :

Milady

Note :

Coup de coeur

Résumé :

Georgina Kincaid est succube. A priori un choix de carrière plutôt sympa : la jeunesse éternelle, l'apparence de son choix et des hommes prêts à tout pour un simple effleurement. Pourtant, sa vie n'est pas si glamour : pas moyen de décrocher un rencard sans mettre en péril l'âme de l'heureux élu. Heureusement son travail en librairie la passionne. Mais pour l'heure, Georgina est propulsée au coeur de la tourmente, et ses sortilèges sexy et sa langue bien pendue ne lui seront d'aucun secours.

Mon avis :

Que dire sinon que j'ai adoré ? Dès le départ, l'auteur nous happe dans son monde et lâcher le livre pour vivre un peu devient un supplice.

Georgina mène une vie plutôt trépidante. Elle est succube et libraire et doit concilier les deux. Les choses se compliquent dès le début pour elle. Il n'y a pas d'attente pour savoir le fin mot de l'intrigue. Elle apparaît directement dans les premiers chapitres et est très bien orchestrée. On suit Georgina à travers sa petite enquête et on découvre peu à peu son monde, ses règles et ses amis.

Elle-même est attachante et drôle. Elle a toujours une réplique sur le bout de la langue et je ne compte pas les rires que j'ai eu durant ma lecture. Elle a des appétits sexuels mais contrairement à ce à quoi je m'attendais, il n'y a pas beaucoup de sexe. Deux ou trois scènes courtes. Ce qui est un très bon point.

Ce qui m'a aussi plu, c'est que l'histoire d'amour est compliquée à souhait et bien qu'on sache comment ça va finir, il arrive toujours quelque chose qui nous fait nous poser des questions sur la manière dont cela va arriver.

Pour ce qui est des amis de Georgina, ils sont uniques. Autant les humains que les immortels. Tous très différents. Et bien que je les ai tous adorés (ce qui est rare chez moi), mon chouchou est définitivement Carter. Malgré sa nature, c'est dire ! J'ai adoré chacune de ses apparitions. Il est plutôt atypique pour un ange et ça change du cliché que l'on en donne.

Evidemment, j'ai aimé Seth. Timide, maladroit et tout ça. Il est mignon et terriblement attachant mais il n'est pas assez vif pour moi.

Ensuite, il y a Roman. Parce qu'il faut bien parler ! Il est drôle, charmeur, exigeant... Mais adorable. Il a énormément d'importance (plus qu'on le soupçonne au départ). J'ai vraiment aimé son personnage mais moins que Seth et encore moins que Carter.

Dès le départ, j'ai senti en l'un des personnages (je ne dirais pas lequel, ça serait moins drôle) quelque chose de pas très net. Je ne savais pas trop quoi mais j'avais des soupçons, des réserves. Et au final, même si je ne m'attendais pas vraiment à tout ça, j'avais raison. Ce qui m'a donné un sentiment d'euphorie incroyable.

Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un roman de cette qualité. Déjà avec Vampire Academy, Richelle Mead m'avait envoûtée mais là... C'est encore mieux ! Cette auteure a un don indéniable pour entraîner ses lecteurs dans des lectures mouvementées et inoubliables !

Merci à Livraddict et à Milady pour ce roman d'une qualité exceptionnelle !

Divergent #1 de Veronica Roth

Lecture VO

 
Titre :
     Divergent

Série :
     Divergent #1

Auteur :
     Veronica Roth

Editeur : 
     Katherine Tegen Books
    
Note :
     Coup de coeur

 

Résumé :

In Beatrice Prior's dystopian Chicago, society is divided into five factions, each dedicated to the cultivation of a particular virtue—Candor (the honest), Abnegation (the selfless), Dauntless (the brave), Amity (the peaceful), and Erudite (the intelligent). On an appointed day of every year, all sixteen-year-olds must select the faction to which they will devote the rest of their lives. For Beatrice, the decision is between staying with her family and being who she really is—she can't have both. So she makes a choice that surprises everyone, including herself.

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Dans le Chicago dystopique de Beatrice Prior, la société est divisée en cinq factions, chacune dédiée à la culture d'une vertu particulière : Franchise (l'hôneteté), Abnégation (l'altruisme), Intrépide (la bravoure), Amitié (la paix) et Erudit (l'intelligence). Selon un jour désigné chaque année, tous les enfants de seize ans doivent choisir la faction à laquelle ils vont se dévouer pour le reste de leur vie. Pour Beatrice, la décision est soit de rester avec sa famille, soit d'être celle qu'elle est ; elle ne peut pas avoir les deux. Alors elle fait un choix qui surprend tout le monde, y compris elle-même.

Mon avis :

     Le monde de Beatrice est assez surprenant. Il est le genre très régularisé et cloîtré mentalement. Le genre où je ne pourrais jamais survivre en fait... Mais on s'en fiche.

    Les cinq factions qui parcellent Chicago représentent une vertue. Et à leur seize ans, les enfants doivent choisir laquelle ils vont intégrer. Pour cela, ils ont un test juste avant pour tenter de les guider. Le choix reste entièrement leur. Soi-disant.

     Beatrice est face à un conflit. Elle doit choisir de rester avec ses parents où elle étouffe, ou partir pour une autre faction et les trahir. Elle n'arrive pas à choisir et son dilemme devient vite le nôtre. Que ferions-nous à sa place ? Telle est la question.

     La vie de Beatrice change totalement une fois qu'elle a passé sa Cérémonie du Choix. Elle rencontre de nouvelles personnes surprenantes et attachantes, réalise des choses, en comprend d'autre.

     Dès le début du livre, on est happé à l'intérieur. On se plonge dans le dilemme de Beatrice pour en ressortir une fois ses aventures terminées. L'action surprend tout au long du livre et c'est un véritable plaisir.

    Tris (anciennement Beatrice) change tout au long du livre. Elle devient plus forte, plus impulsive. Elle sort de sa chrysalide pour devenir un magnifique papillon. Il est aisé de s'identifier à elle tant l'auteur est brillante. Son écriture est vive, sans fioriture et élégante.

     Malgré la noirceur de l'histoire, il y a des pointes d'humour et des sursauts d'inquiétude. Il arrive toujours quelque chose dans un chapitre et c'est ce qui est magnifique, selon moi. Les romans ont tendance à se baser sur l'histoire d'amour des personnages principaux et à traîner la patte dans l'action. Là, non. On ressent la tension entre Tris et celui qu'elle finira par aimer mais ça n'arrive que vers la fin.

    Il y a tellement de choses à dire que je ne sais plus où donner de la tête. Les personnages y sont uniques et surprenants, le monde de Veronica Roth est bien décrit et expliqué, l'intrigue se déroule vite mais non sans surprise.

   J'attends avec impatience la suite "Insurgent". Avec la fin de Divergent, comment faire autrement ?

Le Requiem des Abysses de Maxime Chattam

Le Requiem des Abysses

Maxime Chattam

Albin Michel

Coup de coeur

Résumé :

Pour oublier le criminel qui a terrorisé Paris lors de l’Exposition universelle de 1900 et se remettre de leurs aventures, l’écrivain Guy de Timée et Faustine, la belle catin, se sont réfugiés au château d’Elseneur dans le Vexin. Mais là, dans une ferme isolée, une famille est assassinée selon une mise en scène macabre, alors que l’ombre d’une créature étrange rode dans les champs environnants…
Guy, dans sa soif de comprendre le Mal, de le définir dans ses romans, replonge dans ses vieux démons, endossant à nouveau ce rôle de criminologue, qui le conduit peu à peu, comme un profiler avant la lettre, à dresser le portrait du monstre. Pendant ce temps, à Paris, les momies se réveillent, les médiums périssent étrangement et les rumeurs les plus folles se répandent dans les cercles occultes…

Mon avis :

C'est bien connu, je suis fan, archifan et plus que fan de Maxime Chattam. Peut-être mon jugement en est-il altéré. En tout cas, je sais que ce livre est encore meilleur que son prequel, Léviatemps.

On y retrouve Guy, le personnage principal. Entre Léviatemps et le Requiem des Abysses, il ne se passe que trois mois. Tout est tellement bien orchestré que l'on a l'impression de toujours lire le même livre. Comme s'il n'y avait pas eu des semaines - des mois - d'attente. Pourtant, je l'ai attendu ce livre...

L'écriture est toujours aussi riche, les descriptions tellement parfaites que l'on imagine parfaitement les paysages, les déductions si logiques qu'on les suit. Il arrive à nous mener où bon lui semble. Jusqu'à ce qu'on tombe dans le panneau. Mais en beauté. Je ne l'avais vraiment pas vue venir.

Dans ce roman, il y a deux enquêtes. L'une vraiment intriguante qui débouche sur la seconde.

La première dure à peu près la moitié du roman. Elle est pleine de rebondissements et le dernier, pas des moindres, débouche sur la seconde enquête, presque inhérente à la première. Les deux sont emboîtées à la perfection si bien que l'on a à peine la sensation de passer d'une enquête à l'autre.

La continuité est surprenante et magnifique.

Je n'ai eu aucun mal à plonger dans les abysses avec Guy et Faustine. Comme d'habitude, je me suis fait happer par le monde noir et dangereux de Maxime Chattam. Impossible d'y résister.

On y entre.

On n'en ressort pas.